80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Du pays des icônes à la Rome capiteuse du cardinal Farnèse, de l'atelier du Titien à Venise aux terres brûlées de Castille, la vie du jeune Crétois n'est qu'arrachements, amours furtives, faux départs, passions. Il se voit déjà à l'Escurial, le chantier de l'époque, mais c'est Tolède qui se l'approprie. Et Domenikos Theotokopoulos devient réellement Le Greco, avec pour consécration L'Enterrement du comte d'Orgaz. Du haut de son rocher, cette légende vivante regarde flamber le Siècle en côtoyant le plus énigmatique des rois, Philippe II, et en entretenant des rapports privilégiés, voire médiumniques, avec les deux figures du moment : Madre Teresa (Thérèse d'Avila) et Jean-de-la-Croix. Il est fasciné par eux, sans pourtant renier sa liberté de vivre - un exploit au pays de l'Inquisition !- et sa liberté de création. Au nom de cette même liberté, les corps qu'il peint s'étirent vers le haut, comme des flammes. Les flammes de l'amour qui préside sa vie. Sa vie : rien moins que la grande aventure !
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