"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Béatrice Mercier-Charbonet, spécialisée dans la protection des grands patrons, doit se rendre en Israël, suite à l'enlèvement de son PDG par des ' contestataires anti-finances ', pour négocier. Arrivée sur place, elle est prise en charge par Noah, policier de la section anti-terroriste du Shin Bet. Le trajet d'une heure se transforme en cinq heures. Leur rapprochement est fulgurant. Elle, quarante-cinq ans, est divorcée. Lui, quarante-six ans, vient de divorcer de son premier amour. Lors d'une présentation à la famille de Noah, le passé du grand-père de Béatrice, lors de la Seconde Guerre mondiale, va faire éclater cette romance et amener Béatrice à affronter le devoir de mémoire lors d'u...
LIVRE ABSOULEMENT GENIAL
Merci à son auteur pour ce livre! Une couverture sobre, sans fioritures en totale adéquation au thème lourd évoqué dans ce livre: le devoir de mémoire …
Ein Brera fait parti d'une trilogie sur ce sujet lié à la 2nde guerre mondiale, mais la lecture des 3 tomes peut être indépendante. Le 3è tome sort le mois prochain…
Si le 1er évoque les relations entre la population française et l'Armée allemande, ce 2è tome fait la part belle au passé de 2 hommes et les conséquences de leurs actes sur les générations suivantes et sur les notions de culpabilité et de responsabilité. Quel poids portons nous chacun et chacune de notre passé? Que doit on en faire?
Ce livre mêle l'espionnage, le polar, l'amour, l'expiation, les recherches… J'ai été totalement envoûtée dès les premières pages et je ne suis plus arrivée à le lâcher.
Depuis toujours, je suis fortement attirée et intéressée par la 2 e guerre mondiale, les camps… Et ce roman me donne encore plus envie d'aller en pèlerinage, comme Béatrice, à Auschwitz. Il fau savoir aussi qu'en Alsace, à 30 km de chez moi, à Schirmeck, il y a un camp de concentration Struthof, qui est super intéressant et instructif.
Lisez ce roman qui pourrait être proposé dans les établissements scolaires afin de travailler sur le devoir de mémoire...
Plusieurs mots me viennent pour décrire ce roman: espionnage, policier, histoire, amour, quête. « Ein Brera » mêle plusieurs thèmes et c’est toute la richesse de ce livre qui a fait que, à peine commencé, je n’ai pas réussi à le lâcher tant j’ai été envouté par l’histoire, par la plume de Lisa. À aucun moment, je ne me suis ennuyée. À aucun moment, l’évocation de la Seconde Guerre Mondiale et le drame des déportations ont été pesants dans ma lecture, bien au contraire et là, je ne peux que admirer le travail de Lisa dans ses recherches et dans son récit (car je ne suis pas très fan de tout ce qui est guerre mondiale). J’ai aimé, j’ai dévoré, j’ai eu les larmes au yeux, j’ai tremblé, j’ai souri, j’ai été impressionné par « Ein Brera ». Dès le début, j’ai apprécié Béatrice, cette femme de 45 ans, divorcée, maman de 2 enfants, et surtout chef de la sécurité d’un grand patron et qui a donc une sacré poigne et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds aussi bien par son patron que par tout individu. Cette force de caractère, de décision, de transparence, de discrétion, tout ça est réunit dans une même personne, Béatrice. Et sa rencontre avec Noah, cet homme fort, sensible, à l’écoute, cette rencontre était une évidence et leur amour tellement nécessaire et c’est là qu’on peut se dire qu’il n’y a pas de hasard dans la vie… Toute la première partie de « Ein Brera » est contemporaine, raconte la vie d’une femme qui a un travail exigeant et prenant mais qui va réussir à enfin penser à elle grâce à la rencontre avec un homme.
La deuxième partie est plus historique et surtout plus émouvante, voire difficile à certains moments mais difficile dans le sens de la grande Histoire, de cette guerre monstrueuse. Car Béatrice va partir à la recherche du passé de son grand-père, celui qu’elle aimait, qu’elle admirait… Béatrice va partir sur les traces de juifs déportés, elle va rencontrer leurs descendants afin de demander pardon pour elle, pour ses enfants afin que ces derniers n’aient pas honte de leur arrière grand-père. Lisa Giraud Taylor emmène son lecteur à travers la France, à travers l’Europe afin de reconstituer des passés familiaux douloureux mais nécessaires. Lisa permet à son lecteur de comprendre certains actes, de comprendre la démarche de Lisa, de sa quête, de son devoir de mémoire. Mais surtout Lisa a su retranscrire tout ce passé sans être dramatique, sans être « cours d’histoire », sans être ennuyeuse en fait. Bien au contraire, et c’est vraiment la force de « Ein Brera » qui signifie « Il n’y a pas le choix » et ce titre va tellement bien à la démarche de Béatrice, à son besoin de se plonger dans le passé même si cela va lui être si difficile car Béatrice n’a pas le choix, elle doit savoir, affronter, pour enfin se construire et commencer un nouveau chapitre de sa vie.
« Ein Brera » est un coup de coeur pour moi et fermer ce livre a été triste car j’en voulais plus. Mais bonne nouvelle car ce roman fait partie d’un triptyque dont le premier roman est « Karl et Nina » et le troisième est à paraître en 2019 (mais ces trois livres peuvent se lire indépendamment des autres et je vous le confirme ayant lu pour le moment que « Ein Brera »). Je n’ai qu’un conseil: lisez « Ein Brera » de Lisa Giraud Taylor.
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