"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ils n'ont rien en commun mais vont devoir partager leur bureau... Emerie a enfin trouvé le local idéal pour abriter son cabinet de psychologie spécialisé dans les thérapies de couple. L'adresse est parfaite, à New York, sur Park Avenue, pour un loyer plutôt modique. Et tout cela pendant la période des fêtes de Noël. Elle emménage sur le champ, l'occasion est trop belle. Peut-être un peu trop justement... Son monde s'effondre lorsqu'elle découvre que ce bureau n'est pas libre du tout mais appartient à un avocat spécialisé dans les divorces, Drew Jagger. Emerie joue souvent de malchance, voilà qui le prouve encore amplement. Mais comment peut-elle se sortir de cet imbroglio ? Pour des raisons très personnelles, Drew n'a pas une très bonne opinion des femmes. Alors quand il trouve une inconnue dans ses bureaux en travaux, son premier réflexe est de la mettre à la porte. Très vite. Mais Emerie est charmante et victime d'une escroquerie. Certes, il n'y a pas grand chose en commun entre une psychologue qui travaille à rapprocher les couples et un avocat spécialisé dans les divorces mais il pourrait se laisser attendrir, même si les rencontres qu'il a faites les 31 décembre sont souvent synonymes de problèmes pour lui.
« Egomaniac », c’est avant tout une histoire qui commence mal.
Emerie arrive fraichement à New-York pour exercer son métier de psychologue conjugale. Elle est ravie et ne croit pas en sa chance lorsqu’elle dégote un local pour recevoir ses clients sur Park Avenue, tout cela pour une somme modique. Mais cela est trop beau pour être vrai.
Elle va finalement découvrir que ce bureau appartient déjà à quelqu’un et qu’il n’est pas à louer. Le propriétaire n’est autre que Drew Jagger, un avocat spécialisé dans les divorces.
Le premier réflexe de l’avocat, c’est de la mettre à la porte. Cependant, Emerie est belle, mais aussi victime d’un escroc. Alors il lui propose de partager son bureau, le temps qu’elle retombe sur ses pieds.
La cohabitation ne va-t-elle pas être difficile entre celui qui sépare définitivement les couples et celle qui fait tout pour les réconcilier ?
Vi KEELAND n’est plus à présenter tant ses romances ont eu un franc succès.
J’étais ravie de retrouver ce qui fait le charme de ses histoires : un mélange d’humour croustillant et de relation intense.
Emerie et Drew se ressemblent plus que ce qu’ils pensent.
Avec leurs forts caractères, les confrontations sont nombreuses et chaque scène est un délice à suivre. J’ai beaucoup ri et j’ai aimé suivre l’évolution de leur relation. Ils pensent qu’un monde les sépare, mais c’est tout le contraire. Apprendre à connaître l’autre et se rendre compte de leur complémentarité est un long chemin pour tous les deux et les suivre devient vitre touchant.
Vi KEELAND emmène assez de tension pour que le lecteur continue à lire son histoire avec envie, pour faire monter la température entre ses deux personnages principaux.
Par contre, je ne peux pas cacher que le premier quart du livre a été pour moi un peu difficile à lire. En effet, le début est très comique, avec beaucoup de scènes « drôles ». J’ai eu du mal à croire à cet enchainement de scènes, de situations assez loufoques et aux répliques corsées. C’était, pour moi, trop exagéré pour que je puisse y croire réellement. Maintenant, cela reste une fiction est les auteurs peuvent faire ce qu’ils souhaitent avec leurs récits.
Heureusement, les deux autres tiers rattrapent largement ce début un peu laborieux.
Rapidement, l’auteur joue sur les sentiments. Plus on apprend à connaître les personnages et plus on s’attache à eux. Ils ont tous les deux leurs secrets, surtout Drew. Ces trésors ou blessures cachées ont forgé leurs êtres et les rendent plus sensibles.
On apprend à voir Drew, ce playboy d’un autre oeil. J’ai plus apprécié son côté fleur bleue indécis que son visage de séducteur sûr de lui.
Les pages défilent avec vitesse et on s’accroche à cette histoire qui nous fait ressentir beaucoup d’émotions.
Le final est quant à lui touchant, même si j’ai trouvé que c’était un peu rapide à mon goût.
Je n’étais pas prête à leur dire au revoir et cette histoire restera une belle surprise.
En conclusion, « Egomaniac » me laisse un beau souvenir en tête. Vi KEELAND a réussi à m’attendrir, à me faire ressentir beaucoup d’émotions, notamment à partir du second tiers du livre. J’ai un peu moins aimé le début qui est un peu trop surréaliste pour moi, mais l’auteur se rattrape rapidement en donnant une dimension plus sérieuse à son histoire.
( https://lectrice-lambda.blogspot.com/2018/12/egomaniac-vi-keeland.html )
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