« Si saint Pierre et saint Paul étaient devant les inquisiteurs, aussi bons chrétiens qu'ils fussent et qu'ils soient, les inquisiteurs les traiteraient assez mal pour leur faire confesser l'hérésie », plaidait Bernard Délicieux devant Philippe le Bel en 1303. C'est sur le Midi de la France, où ceux que l'Église traquait et condamnait comme hérétiques se qualifiaient eux-mêmes de « bons hommes », qu'a porté l'essentiel des études de J.-L. Biget :
Rassembler ici 34 de ses articles écrits depuis 1971 permet de faire ressortir toute la richesse et l'unité d'une recherche majeure sur les dissidences religieuses dans la France médiévale.
Concentrant l'essentiel de ses travaux sur la région languedocienne médiévale, il fut précurseur dans la relecture des mouvements hérétiques de l'Occident médiéval.
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