Les plantes sont capables de produire de nombreux métabolites secondaires d'un grand intérêt en thérapeutique. Parmi lesquels, on distingue les polyphénols qui constituent une richesse très largement exploitée par les industries agro- alimentaire et pharmaceutique. Cependant, l'utilisation des polyphénols est limitée par leur faible solubilité qui constitue un paramètre très important dans leur biodisponibilité. Au cours de ces dernières années, une grande partie de l'intérêt des recherches actuelles ont porté sur l'étude de l'oligomérisation des monomères phénoliques qui constitue l'une des voies intéressante et prometteuse pour remédier à leurs inconvénients.L'objectif de ce travail a été d'évaluer les potentialités biologiques de l'esculine et ses fractions d'oligomères ainsi que de l'ériodictyol à travers des études réalisées permettant de mettre en évidence la présence des propriétés antibactérienne, immunomodulatrice, antitumorale et dépigmentante. L'ensemble des résultats obtenus montre que ces polyphénols possèdent un large éventail d'activités biologiques qui peuvent être exploitées avec moins des effets indésirables dans différents domaines thérapeutiques.
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