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Edencity ressemble à toutes les grandes villes modernes : foisonnantes, bruyantes, inhospitalières. Une façade de normalité qui commence à se fissurer suite à la multiplication des disparitions inexpliquées. Car dans l'ombre de la ville se joue une lutte incessante entre des créatures surnaturelles qui rêvent de prendre le contrôle d'Edencity. Une poignée d'humains, réunis au sein de l'Organisation, consacrent leur vie à les éliminer... A la croisée du fantastique, de l'horreur, des jeux vidéos et du roman d'apprentissage, une nouvelle série pour les ados totalement moderne et originale, terriblement efficace, écrite par une jeune auteur de 20 ans qui a de qui tenir (elle est la fille de Lorris Muraï, et la nièce de Marie-Aude Muraï et de Elvire Muraï)... La jeune Saralyn arrive à Edencity avec une mission : éliminer « la bête » qui égorge et ensanglante régulièrement la forêt. Elle a un coéquipier (Gaspard Flynn), des chefs (l'Organisation) et surtout, des adversaires : les vampires, les djinns, les sorciers et autres créatures fantastiques. Elle-même est une « lycarine », mi-humaine, mi-louve. Sa mission paraît simple, mais tout va se compliquer : L'Étranger, qui terrorise toutes les créatures de l'ombre et veut régner sur Edencity, semble lui vouer un intérêt très particulier. Et elle-même devient étrangement proche de Virgile, le chef des vampires. De quel camp est-elle vraiment ? Qui est vraiment de son côté ? À qui peut-elle faire confiance ? et surtout, qui est-elle vraiment ? L'efficacité de cette série tient beaucoup au mélange des genres qu'elle propose. Elle s'inscrit dans la tradition du fantastique littéraire, on pense à Poe, à Maupassant. L'auteur maîtrise tout à fait sa géographie imaginaire et excelle à installer un univers étrangement inquiétant et fascinant. Mais Naïma Muraï-Zimmermann n'hésite pas à s'aventurer sur les terres d'un Stephen King, en flirtant avec l'horreur et le gore. L'efficacité du scénario et l'écriture très cinématographique nous font aussi penser à la BD ou au cinéma fantastique (Sin city, Léon). Le jeu subtil sur le manichéisme bons/méchants et les scènes de combats rattachent quant à eux les romans aux séries TV (Buffy contre les vampires, etc), mais aussi aux mangas, ou aux jeux vidéos. Une très bonne série qui surprend par sa grande maîtrise littéraire mêlée à un ton résolument jeune et moderne. En un mot, époustouflant.
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