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Edition revue et actualisée en mars 2014. Disponible en numérique et en papier.
Stéphane Ternoise, écrivain vraiment indépendant depuis 1991, observateur non subventionné du monde littéraire, essayiste du net, http://www.essayiste.net dénonce une loi de la République, la décortique, (explique son origine) et informe les écrivains sur leurs véritables droits. Ecrivains (ou ayants droit), pour vraiment conserver les droits numériques de vos oeuvres publiées avant 2001, réagissez rapidement. Ecrivains d'aujourd'hui, attention aux contrats que l'on vous propose de signer...
- Analyse globale de la loi 2012-287 du 1er mars 2012 - Analyse du texte article par article - Un habillage philanthropique, une réalité économique, une incohérence suspecte - Le contrat d'édition en 2012 - Les contrats d'édition sans clause numérique...
Vous ne lisez pas les interviews des dirigeants du groupe Hachette Livre, vous ne lisez pas les déclarations de monsieur Antoine Gallimard, éditeur et président du Syndicat National de l'Edition, vous ne lisez pas les publications du centre d'analyse stratégique du gouvernement sur l'édition française, vous ne lisez pas les dossiers des lois ni même les lois qui concernent les écrivains... Si vous lisiez leur prose guère littéraire, vous hurleriez sûrement aussi cette alerte "écrivains, réveillez-vous !" Comment réagir quand un document d'analyse du gouvernement note "il s´agit tout à la fois de proposer une offre attractive aux lecteurs, de préserver des marges et d´assurer des conditions financières et juridiques en mesure de dissuader les auteurs de se passer de la médiation traditionnelle de leur éditeur " ?
Les écrivains, si prompts à s'indigner, pétitionner, dénoncer, s'engager, militer, deviennent curieusement silencieux quand il s'agit de leurs rapports aux éditeurs. Début 2012, pourtant, mené par Antoine Gallimard, le Syndicat National de l'Edition a fait fort : les parlementaires lui ont même voté une loi sur mesure, bien emballée en texte destiné à redonner vie aux oeuvres du vingtième siècle, mais instaurant une gestion collective guère favorable aux auteurs !
Et les écrivains se taisent ! Pourquoi ? Le plus souvent ils ignorent presque tout. Les éditeurs, paternalistes, les ont persuadés qu'ils tiennent encore le secteur, les clés de la réussite, apportent une visibilité inaccessible autrement, un label de qualité...
Folie que d'oser informer, essayer de briser la facile victoire des grands éditeurs français sur des écrivains fatalistes ? Je n'ai jamais souhaité entrer dans leur système, devenir un pion, même avec la perspective d'un jour arborer les bandeaux "best-seller" ou "prix Goncourt." Depuis 1991, je publie dans un relatif anonymat... et j'étais prêt pour la révolution numérique. Amazon est ainsi un véritable partenaire. Pas étonnant que la société américaine soit la cible privilégiée des installés : son approche offre aux écrivains une perspective de vivre dignement de leurs écrits.
Alertez les écrivains ! Car cet essai parviendra difficilement aux premières victimes de la loi du 1er mars 2012. Lisez et informez !... Sinon d'autres lois pourraient compléter l'arsenal législatif censé maintenir l'ordre établi, avec des créateurs endormis dans les mains des intermédiaires.
Autres entrées :
- Prétendre à l'urgence de numériser les vieux livres indisponibles est un scandale...
- Que s'est-il passé le 1er février 2011 ?
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- Pourquoi ces 500 000 oeuvres... alors qu´il en existe bien plus d´indisponibles ?
- Le contrat d´édition (papier) - La fausse excuse : contrer le projet Google Books...
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