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Écrivains dans la grande guerre ; d'Apollinaire à Stefan Zweig

Couverture du livre « Écrivains dans la grande guerre ; d'Apollinaire à Stefan Zweig » de France-Marie Fremeaux aux éditions L'express
  • Date de parution :
  • Editeur : L'express
  • EAN : 9782843439490
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Cendrars, Bernanos, Céline, Barrès, Cocteau, Giono, Mac Orlan, Gide, Giraudoux, Montherlant ou Maurice Genevoix. tous ont été enrôlés au même titre que les hommes de leur classe d'âge. Nombre d'entre eux ont été retranchés de la vie et de l'oeuvre en cours qui restera inachevée : outre... Voir plus

Cendrars, Bernanos, Céline, Barrès, Cocteau, Giono, Mac Orlan, Gide, Giraudoux, Montherlant ou Maurice Genevoix. tous ont été enrôlés au même titre que les hommes de leur classe d'âge. Nombre d'entre eux ont été retranchés de la vie et de l'oeuvre en cours qui restera inachevée : outre Alain-Fournier, Charles Péguy et d'autres désormais oubliés au total, 450 écrivains français sont tombés lors du conflit ! Guillaume Apollinaire, affaibli par les combats et une blessure à la tête, ne survivra pas. D'autres ont été grièvement blessés - Blaise Cendrars a perdu son bras droit, mais il a continué, en apprenant à taper à la machine « sa main amie », la gauche. Ces écrivains seront la mémoire du conflit.



Qui furent ces écrivains-soldats ? Quelle fut leur guerre, leur engagement ? Quelle résonnance celle-ci eut-elle sur leurs écrits ? Dans ces portraits collectifs et individuels, l'universitaire raconte dans un style enlevé des histoires d'hommes qui, pour la plupart, furent à la hauteur de l'Histoire, et surent la retranscrire, car avec la Première Guerre mondiale naquit un genre nouveau : le récit-document.



Ils sont devenus non seulement des romanciers, des poètes, des philosophes mais, engagés pendant la guerre dans les batailles et se mobilisant en même temps pour la paix, ils ont occupé une place de choix dans le monde de l'après-guerre. Envoyés sur le front, ils n'ont pas oublié le travail essentiel d'un écrivain. Tous, ils ont publié. Pour preuve des titres incontestables : Le Grand Troupeau de Giono ou Le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.



« Tous les fantassins méritent la croix de guerre », écrit Apollinaire au Mercure de France. Tout en guerroyant, il continue à envoyer des articles à la revue, des chroniques sur la vie quotidienne dans les tranchées de Champagne. Deux spécialistes de l'homme et de l'oeuvre s'interrogent : « Comment ont-ils tenu ? À cette question qui nous hante aujourd'hui, Apollinaire a répondu : par l'ascèse, l'amour et l'écriture. [.] N'était-il pas également courageux d'écrire coûte que coûte, sous la mitraille, sur une écorce de bouleau, avec de la suie délayée dans de l'eau, adossé à un mort, pour défendre la vie, la beauté, l'espoir ? Écrire et vivre, recto et verso d'une même feuille . » Des histoires, des reconstitutions essentielles pour comprendre ce que vécurent ces écrivains devenus tous célèbres après-guerre, des extraits de textes et de poètes, témoignant ce qu'ils vécurent. Et aussi l'histoire d'écrivains amis étrangers : Hemingway, Dos Passos... Une génération soudée par un événement qui les dépassait tous. Une histoire palpitante, qui résonne et nous concerne toujours.

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