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Écrits de sang

Couverture du livre « Écrits de sang » de Yi Sang aux éditions Imago
  • Date de parution :
  • Editeur : Imago
  • EAN : 9782849521489
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Yi Sang (1910-1937) est considéré comme le Rimbaud coréen pour la fulgurance de sa vie et la flamboyance de son écriture. Frère inconnu de Kafka, tuberculeux comme lui, il invente un nouveau souffle pour résister à l'absurdité du monde contemporain et trouver sa place dans une vie dont il n'a... Voir plus

Yi Sang (1910-1937) est considéré comme le Rimbaud coréen pour la fulgurance de sa vie et la flamboyance de son écriture. Frère inconnu de Kafka, tuberculeux comme lui, il invente un nouveau souffle pour résister à l'absurdité du monde contemporain et trouver sa place dans une vie dont il n'a pas " passé le permis ".
Ces Écrits de sang sont un vrai journal intime de cette lutte, une constellation de proses incisives qui parsèment les cinq années d'écriture d'Yi Sang comme autant de cailloux jetés à l'aventure par ce petit Poucet rêveur, qui ne retrouvera jamais son chemin : arrêté par les colonisateurs japonais, il mourra à Tokyo en 1937.
Rejeté de son vivant comme avant-gardiste, immoral, décadent, Yi Sang, icône de la modernité coréenne, a tout pour séduire le lecteur occidental d'aujourd'hui, qui sera sensible à cet humour dans le désastre, à cette invention d'un " lointain intérieur " contemporain du premier Michaux, à cette déambulation de condamné à vivre. Pour cela, il fallait une traduction d'une grande hauteur de vue, qui retrouve le rythme, le phrasé, le regard d'Yi Sang : c'est chose faite avec le remarquable travail de Son Mihae et Jean-Pierre Zubiate.
Né l'année de l'annexion de la Corée par le Japon, Kim Hae-Gyeong connu sous le pseudonyme de Yi Sang, abandonne à vingt-trois ans une carrière d'ingénieur toute tracée pour une vie de bohème liée à la jeune avant-garde artistique coréenne. Ruiné, tuberculeux, surveillé par la police, il meurt à Tokyo à vingt-sept ans. Son oeuvre, proses et poèmes, paraît de son vivant en feuilletons dans les journaux. Reconnu après sa mort, il deviendra l'emblème de la modernité coréenne.

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