"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce qui unit La femme de Pilate, La tour de Constance et La nuit allemande ? Une insoumission à toutes les formes de violence : violence politique, violence religieuse, violence sociale. Deux figures de femmes admirablement campées entrent en résistance à deux moments clefs de leur vie de femme, moments tragiques de l'histoire humaine : le procès de Jésus et les guerres de religion. Elles témoignent jusqu'à l'héroïsme d'un idéal chrétien de justice et de liberté intérieure, celui-là même qui fonde la réflexion de Gertrud von Le Fort au lendemain de la Shoah, exorcisant les vieux démons du matérialisme. Préface de Didier-Marie Golay Traduction de Henri Peter et Philippe de La Roncière AUTEUR Poète et romancière allemande amie d'Edith Stein, Gertrud von Le Fort (1876-1971) a inspiré les plus grands écrivains du XXe siècle, parmi lesquels Georges Bernanos avec La dernière à l'échafaud. Son art littéraire servi par un sens théologique des plus aigus la rapproche de Marie Noël dont elle partage la foi chrétienne et l'amour de la nature.
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