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Il faut croire que le point de vue d'une revue critique d'écologie politique, cheminant depuis 1999 au coeur du questionnement affiché des organisateurs de la COP - celui de savoir comment faire face aux enjeux humains du réchauffement climatique - n'est probablement pas très convenable. En effet, aux yeux de ces organisateurs il n'est manifestement pas de bon aloi de permettre à la contradiction de s'exprimer, puisque leur comité de labellisation a rejeté notre demande pour ce numéro spécial.
Proposer de démontrer, comme le fait ÉcoRev' dans ce numéro, qu'il y a incompatibilité entre l'économie capitaliste mondialisée - dont le productivisme est consubstantiel - et un monde respectueux de l'humain et de son environnement ne semble pas concevable, voire inacceptable, et de fait non discutable dans le cadre de la COP 21. Ce qui est au programme de cette dernière, et depuis des années de celui des COP successives, est bien plutôt d'appréhender - avec moult contradictions - les effets du réchauffement climatique, d'une manière qui puisse être acceptable pour l'économie de marché.
Pourtant, de très nombreuses populations de par le monde mettent d'ores et déjà en oeuvre des pratiques écologiques qui démontrent qu'une autre société - pour ne pas dire une autre civilisation - est possible. Car, désormais le réseau Internet permet aux militants de l'écologie de se mettre en lien à l'échelle planétaire, avec un effet cumulatif sans précédent, créant ainsi les conditions d'une dialectique entre une pensée globale et des actions locales. Bénéficiant des réflexions et expériences de tout un chacun, cette dialectique permet de redécouvrir l'empirisme agricole, artisanal ou sanitaire dont les populations ont été spoliées par les transnationales. Elle dessine les contours d'une sortie civilisée du capitalisme, celle de l'écologie politique, alternative à la sortie barbare qui se met en place - dès lors que nous laissons nos institutions faire la promotion du développement durable ou du capitalisme vert, ou encore favoriser une économie marchande mondiale inféodée à la production d'armement et d'énergies fossiles, au blanchiment d'argent et aux alliances politiques scabreuses, en somme de ce qui fait le lit du terrorisme international.
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