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Écho saharien : l'inconsolable nostalgie

Couverture du livre « Écho saharien : l'inconsolable nostalgie » de Intagrist El Ansari aux éditions Alfabarre
  • Date de parution :
  • Editeur : Alfabarre
  • EAN : 9782357590878
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Inextinguible soif.

Il est un thème qui de tous temps a attiré les poètes, les écrivains, les conteurs : celui du retour au pays natal. Retrouver ses racines, son enfance, les amours perdus , sentir autour de soi les milles odeurs du passé, revivre en faisant revivre ce qui fut, serrer dans... Voir plus

Inextinguible soif.

Il est un thème qui de tous temps a attiré les poètes, les écrivains, les conteurs : celui du retour au pays natal. Retrouver ses racines, son enfance, les amours perdus , sentir autour de soi les milles odeurs du passé, revivre en faisant revivre ce qui fut, serrer dans ses bras sa Pénélope et se réfugier dans les plis protecteurs de son Ithaque, mille fois idéalisée.

Le saharien est peut-être plus que tout autre enclin à la nostalgie des sables perdus. On sait combien le désert enivre et fait rêver, on sait combien les tendues blanches savent enchaîner, on sait combien de voyageurs, de soldats, de philosophes, de prophètes sont tombés sous le coup de foudre des espaces infinis.

Mais la nostalgie du désert a ceci de particulier qu'elle ne se dessine point dans un rocher, ni une plante, ni une terre ; elle est toute entière dans le coeur, dans l'esprit, parce que le désert n'est pas une chose, parce qu'il est avant tout sensation, vertige absolu.
Prologue Dans le désert, la montagne, la campagne, en ville, n'importe où, il m'est vital de marcher.

Marcher rejoindre le désert saharien, marche pour visiter un ami, marcher pour me rendre au travail, marcher pour les courses, marcher pour marcher, marcher, c'est ainsi !

Marcher. Pourquoi ? Pour être libre et exorciser l'existence de ce monde.

Jeune, je marchais sans raison. Aujourd'hui, marcher est indispensable. Un plaisir. Un besoin.

Marcher pour « aller à l'essentiel », selon Sylvain Tesson.

Marcher pour mieux penser.

Marcher pour revenir sur terre.

Je ne manque aucune raison de marcher.

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