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Écrites entre 1928 et 1933, les Eaux-fortes de Buenos Aires sont autant d'instantanés, de tableaux courts de la capitale argentine, de ses habitants, de ses coutumes et de son art de vivre. Car il y a bien une faune et une flore particulières à l'endroit : ses jeunes oisifs plantés devant leur maison, ses chantiers de construction pillés de leurs briques, ses maisons de tôle ondulée aux couleurs passées, etc. Chaque curiosité de Buenos Aires fait l'objet d'une eau-forte, petit bijou littéraire savamment rythmé par un auteur qui n'a peur ni des écarts de langage ni des mélanges peu orthodoxes. Il en ressort un tableau vivant, mouvant de la ville, une oeuvre urbaine et moderne.
Ce récit est un recueil d'articles écrit par Roberto Arlt pendant quelques années dans un journal argentin dans la première moitié du siècle dernier. Ces eaux-fortes se reconnaissent par un style critique et acide.
Il faut apprécier les écrits de ce type. Le genre de courts récits qui critiquent celles et ceux qui font quelque chose dans leur vie, que ce soit bien ou mal, mais qui font quelque chose. Le genre de courts récits écrits par une personne critique mais qui à part fournir un billet hebdomadaire avec difficulté ne fait rien d'autre à part critiquer.
J'avoue ne pas avoir aimé, ne pas avoir aimé l'auteur, ni ses écrits. L'auteur parce qu'il montre dans sa critique une haine envers les gens, une certaine rancoeur de la vie ancrée profondément. Il est devenu un personnage tellement aigri qu'il en arrive à devenir méchant. Ses écrits parce qu'il raconte la vie de gens qui se lèvent le matin tôt pour aller travailler, rentrent le tard soir et réalisent cela six jours sur sept, toute une vie, sans aucune autre possibilité. Ses écrits parce que la critique facile sur le physique m'a insupportée, m'a dégoûté. Arlt, un auteur reconnu, un journaliste finalement sans grand talent qui juge sur l'apparence physique de la vie des gens qu'ils croisent est tout simplement honteux. Dans une époque difficile comme l'Argentine pouvait la vivre, se moquer des gens, et en vivre aisément, est tout bonnement une honte. En rire, encore plus. J'imagine un Roberto Arlt n'aimant pas sa personne, un peu laid et aigri de son manque de succès aupr ès de la gente féminine qu'il n'aime plus suite à de réguliers chagrins d'amour, finissant seul sur son lit, dans sa petite chambre aux allures spartiates, conservant dans un mélange de plaisir et de haine, une photo de sa maman dans un cadre caché. Une chambre dans laquelle il n'accueille personne, préférant la laisser le jour pour parcourir les rues de Buenos Aires, s'imaginant les pires vacheries à l'encontre des gens qu'il croise en les jugeant de par leur physique. Ces récits montrent un personnage complexé sans passion ayant seulement eu la chance de poursuivre des études pour apprendre à bien écrire des saloperies.
J'aime ce que Asphalt fait mais ce livre ne m'a pas plu.
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