"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au milieu du XIXe siècle, l'accès à la mer et la croissance continue du trafic maritime étaient la préoccupation constante des commerçants nantais et des ingénieurs : creusement du chenal ou navigation latérale ? Le canal maritime de la Basse-Loire est établi à partir de 1882 sur la rive gauche de l'estuaire de la Loire. Construction monumentale de plus de quinze kilomètres, il a servi à peine plus de vingt ans à la circulation des bateaux, de Nantes à Saint-Nazaire. L'augmentation des tonnages et des tirants d'eau le rend vite insuffisant. Abandonné mais bientôt réutilisé pour les besoins hydrauliques, ce grand trait d'eau reste un témoin majeur des technologies maritimes et portuaires d'alors.
Le canal s'impose brutalement dans les marais, sans cesse travaillés depuis bientôt mille ans. Ici, c'est le patrimoine de la circulation des eaux, libres ou plus souvent conduites dans un monument d'étiers, de canaux, de douves et de rigoles, d'écluses et de vannes. Aucun relief, seules les lignes des levées, talus ou « charreaux », indiquent sa route au visiteur.
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