L'analyse des fondements de la finance islamique a révélé un solide édifice dont les fondations s'appuient principalement sur: La tangibilité des actifs; L'interdiction de la spéculation et de l'enrichissement sans cause; Le partage des bénéfices et des pertes; L'interdiction de certaines activités illicites. Cet ancrage explique sans doute pourquoi la finance islamique résiste mieux aux séismes causés par les dernières crises économiques. En effet, ces crises sont essentiellement induites par un cumul «d'aspects spéculatifs». Or justement, la finance islamique bannit la spéculation et les actifs non tangibles. La finance islamique encourage la créativité et l'initiative privée dans la mesure où elle autorise les «apports en industrie». Cette finance apparaît ainsi beaucoup plus «humaine» en affranchissant l'investisseur du pouvoir absolu de «l'argent». Par ailleurs, la finance islamique ajoute une «dimension morale» en interdisant certaines activités jugées immorales.
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