80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"On peut être de la Rousse et, en même temps, être un doux anarchiste, comme un épi rebelle sous le peigne des contraintes et de la hiérarchie... On peut être de la volaille et porter des jugements acerbes sur nos institutions, sur nos prétendues « élites », et sur nos comportements d'occidentaux prétentieux, dits « civilisés ». Bref, mettre de la dérision sur (presque) tout... On peut être un poulet distingué et, aussi, être un individu réticent aux courbettes, aux ronds de jambe, à la pédanterie et aux salamalecs... On peut être ce cogne traquant les vilains et, néanmoins, se sentir proche des voyous, leur témoigner de la tendresse, jusqu'à aimer leur langage. Bref, on peut être raffiné et, cependant, argoter tout son saoul. Je suis cet homme provocateur et transgressif !
L'argot est le langage de la rue et de ses bas-fonds. Il fut longtemps celui du peuple, dont nous sommes, tous, issus. L'argot n'est pas vulgaire. Il est gouteux, coloré, joyeux, expressif, évolutif, car le temps se charge de l'enrichir sans cesse. Une langue vivante, en quelque sorte, et qui travaille à l'unification des peuples car il se nourrit de tous les « parlers » de la Terre... L'argot est présent dans la vie de chacun. Vous le parlez tous un peu ! Tous les jours ! Sans même le savoir, et bien plus souvent que vous ne le pensez..."
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