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Du danger de perdre patience en faisant son plein d'essence

Couverture du livre « Du danger de perdre patience en faisant son plein d'essence » de Pascal Martin aux éditions Robert Laffont
Résumé:

Victor Cobus est un trader de quarante ans. Immense appartement aseptisé dans les beaux quartiers, lignes de coke à volonté pour une meilleure résistance au stress, exclusivité de filles « bombesques » pour des relations plus sexuelles qu'amoureuses. Bref, un vrai trader comme on adore les... Voir plus

Victor Cobus est un trader de quarante ans. Immense appartement aseptisé dans les beaux quartiers, lignes de coke à volonté pour une meilleure résistance au stress, exclusivité de filles « bombesques » pour des relations plus sexuelles qu'amoureuses. Bref, un vrai trader comme on adore les détester, fils à papa et successful, avec un petit supplément d'âme tout de même : il écrit des romans policiers à ses heures perdues.
Lorsque, une nuit, à la sortie d'une station-service, une Porsche Carrera lui barre la route, il se met à klaxonner - sans imaginer un quart de seconde que ce coup de klaxon va faire prendre à sa vie un virage à 180°. De la Porsche sort un grand Black furieux qui le vise avec un flingue. Sans réfléchir, Victor Cobus enfonce le champignon de son gros 4 × 4 et envoie valdinguer le voyou. Le lendemain matin, il est réveillé par la police judiciaire venue l'arrêter pour tentative d'homicide. Le grand Black est à l'hôpital dans le coma. Aucune arme n'a été retrouvée sur le lieu de l'accident. La juge ne croit pas en la version de légitime défense : Cobus a pris la fuite après avoir percuté un homme. Il mérite les assises.
La suite des événements tourne au cauchemar : garde à vue puis incarcération à Fleury-Mérogis dont le caïd n'est autre que le protecteur de celui qu'il a envoyé à l'hôpital. Autant dire qu'il ne lui reste guère que les prières pour sauver sa peau. Sauf que. Les matons, ayant eu connaissance de son ancien métier, lui proposent un deal : ils assurent sa protection, en échange de quoi Cobus doit faire fructifier leur petit pécule de 30 000 euros. Et voilà Victor Cobus reprenant du service. Sa salle des marchés est désormais une cellule de prison dotée d'un ordinateur et d'une connexion Internet. Mais lorsque sa survie dépend des fluctuations du Dow Jones et du CAC 40, le métier de trader prend une toute autre allure.

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