"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dorothy, son amoureux Toto et leurs comparses musiciens (un épouvantail surdoué de la guitare, un homme de fer qui joue de la basse comme personne et un lion spécialiste de la batterie) ont réussi l'épreuve du feu : le groupe qu'ils ont formé, le Dorothy's Band, a mis le feu à la scène lors d'un grand festival de rock. Un premier succès sur le chemin qu'ils se sont tracés : rejoindre la Cité d'Emeraude où se trouve Oz, la célèbre maison de disques qui, ils en sont persuadés, saura faire d'eux des stars.
Mais le tome 2 de leur épopée prend une tournure beaucoup plus sombre, marquée par la mort, la séparation et la guerre. C'est que le showbiz est un monde cruel, impitoyable, et que la musique peut quelquefois s'avérer dangereuse. Dans le pays de l'Ouest par exemple, où l'écoute comme la pratique musicales sont hors-la-loi, l'attrait pour la musique devient un acte de résistance en soi.
Irrésistible transposition du Magicien d'Oz en bande dessinée, DOROTHY BAND reprend presque point par point la trame du roman de L. Frank Baum (personnages, lieux, parcours.), mais en installant ses péripéties fantastiques dans un univers où prédomine la musique - rock, de préférence. À la poésie et à la dimension philosophique de l'oeuvre d'origine, Hong Jac-ga - dessinateur lui aussi surdoué, qui signe avec cette oeuvre une entrée fracassante dans la bande dessinée - ajoute un humour corrosif, presque trash, une grande justesse du ton et une inépuisable aptitude à l'émerveillement. Un sans faute
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !