L'année allant de juin 2009 à juin 2010 avait été proclamée «année du sacerdoce » par le Pape Benoît XVI, à l'occasion du 150ème anniversaire de la mort du saint Curé d'Ars.
Concentrée autour du thème général de «Fidélité du Christ, Fidélité du prêtre», l'expression «le saint Curé d'Ars habitait l'Eglise» a beaucoup marqué Sébastien Muyengo. En effet, le Curé d'Ars habitait l'Eglise au sens où il était toujours là. Il habitait l'Eglise aussi au sens où il était toujours présent dans toute sa paroisse, dans tout son village, annonçant la bonne nouvelle à tout le monde, administrant les sacrements, visitant les malades, assistant les pauvres, accueillant les pèlerins, etc. Enfin, il habitait l'Eglise au sens encore plus fort pour dire qu'il aimait cette Eglise pour laquelle, 44 années qu'a duré sa vie sacerdotale, il s'était tout entier consacré, n'étant rien d'autre que prêtre. Mais, c'est au moment où se termine cette année du sacerdoce, qu'elle commence réellement ! C'est le moment de capitaliser tous les fruits reçus, c'est-à-dire de s'appliquer à vivre tous les enseignements reçus, toutes les prières faites, tous les témoignages entendus, bref, c'est le moment de vivre toutes les grâces obtenues du Seigneur.
Ainsi, l'auteur a décidé de scruter les dix secrets qui motivaient les zèles pastoraux et creusaient en profondeur la vie intérieure de ce prêtre de campagne qui n'était pas religieux et encore moins moine, mais plutôt un simple prêtre séculier comme pour nous appeler tous à la sainteté au-delà des différences de nos appels, charismes, missions, etc.
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