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Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l'identifier : le séjour en mer l'a défiguré, et l'extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l'anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu'est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?
Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d'amour finissent mal, en général.
Voici incontestablement un bon écrivain. Ce roman n'est pas celui que je préfère de l'auteur, trop de sexe à mon goût. Mais c'est bien imaginé et bien construit, les descriptions de divers milieux et des personnages sont bien faites.
Un intéressant moment de lecture.
" Disparaître" est un conte moderne racinien.
Racinien puisque l'Amour et la mort y sont entremêlés. Le prénom Ariane n'est pas fortuit " Ariane ma sœur de quelle amour blessée vous mourûtes au bord au vous fûtes laissée'
Moderne puisqu'il aborde le burn-out, l'e-réputation et la possibilité de Disparaître dans un monde régi par les réseaux sociaux.
L'écrivaine sénégalaise Diary Sow en a fourni l'exemple en janvier 2021.
Le Style Menegaux c'est cette façon de "trop-penser" en dissèquant les tenants et aboutissants de chaque action, cette conscience morale omniprésente "L'oeil est ouvert et semble fixer Étienne .Pas de répit pour Caïn"' , ce Sur-moi tyrannique qui peut qualifier de " monstre" un homme parfaitement normal.
Puisque la Perfection n'appartient qu'à Dieu, on peut souligner quelques invraisemblences.
Deux êtres habitués aux pressions constantes qui n'ont pas la force de caractère de se relever et la minutie d'Etienne à supprimer les traces de sa e-réputation alors qu'il devrait être en proie à la confusion mentale.
Une jeune fille se défenestre dans le XVIIIème arrondissement parisien.
Le cadavre d'un noyé, nu, est découvert sur la plage de Saint Jean Cap Ferrat. Pas d'empreintes digitales, le bout des doigts semble avoir été brûlé, pas de cheveux, pas de poils. Aucune identification possible.
Une jeune fille brillante issue d'une famille modeste, excellente élève, réussit brillamment des études d'ingénieurs, y privilégiant l'étude et le cursus à l'étranger à la socialisation dont elle n'a pas les codes. Elle intégre le top du top des cabinets conseils en fusion-acquisition, et y consacre toutes ses heures jusqu'à ...
Un policier nouvellement nommé dans le sud, refuse de laisser son noyé sans identité, et passe son temps à chercher ses traces. Des caméras de surveillance l'ont aperçu se dévêtant avant de se mettre à nager vers le large. Un suicide, donc pas de matière à enquêter ... Alors le policier passe son passe son temps à chercher des traces, à remonter le détail des journées qui ont précédé la mise à l'eau, et d'un infime détail il retrouvera l'identité, et le puzzle sera reconstitué.
Un roman court et puissant où d'une écriture factuelle, mais avec de l'amitié et un soupçon de tendresse, Mathieu Menegaux dresse le portrait de deux êtres qui n'auraient jamais dû s'aimer et dont l'histoire d'amour n'aurait jamais pu durer.
Un roman qui m'a pris aux tripes, tout comme les précédents romans de l'auteur qui me sont passés entre les mains. Je suis en train de chercher ceux que je n'ai pas encore lus ...
A suivre ...
Je connaissais, bien entendu, l’auteur Mathieu Menegaux de nom et de réputation mais je n’avais jamais parcouru l’un de ses livres. C’est enfin chose faite et cette immersion ne sera sans aucun doute pas la dernière tellement j’ai dévoré ce livre, « Disparaître ».
De drames, Mathieu Menegaux parvient à en faire ressortir quelque chose de « beau ». Au travers des sentiments qu’il nous fait ressentir pour ses personnages, on avance avec eux dans le récit, on tremble pour eux, on pleure pour eux.
Les chapitres alternent entre une histoire à Paris et une à Nice. Comment vont-elles se rejoindre? C’est par toute la magie de la plume de l’auteur que deux destins funestes sont étroitement liés.
A la fois poignante et dramatique, cette histoire sonne tellement vraie qu’on a l’impression qu’on pourrait la lire dans le quotidien du lendemain. Pour cette justesse, j’ai tellement apprécié la façon dont a eu l’auteur de la traiter.
Même si à certains égards, le lecteur se dit qu’il en connait déjà le dénouement, on ne peut échapper de retenir son souffle et refouler son impatience jusqu’au final tragique, efficace et en retenue.
Certainement pas ma dernière lecture de cet auteur. A suivre…
C’est un récit simple et efficace ! L’histoire est banale mais Mathieu Menegaux a le don de me cueillir et de me captiver jusqu’à la fin. Néanmoins, même si c’est prévisible ce roman reste percutant et palpitant.
La plume de l’auteur est intense, fine et concise. L’intrigue est bien ficelée !
La psychologie des personnages est bien décrite.
Nous retrouvons bien les thématiques du fonctionnement des grandes entreprises, d’un burn-out, d’une pression au travail.
L’auteur nous les décrits avec beaucoup de réalité.
L’amour, l’adultère, la reconnaissance, la mise au placard… Des thèmes qui peuvent tous nous toucher personnellement.
L’auteur nous prouve encore une fois son talent. Il maîtrise parfaitement la chronologie, les enquêtes, le vocabulaire riche et varié de la machine judiciaire.
En conclusion, je suis conquise par ce roman. Je ne peux que vous recommander cette lecture édifiante et pleine de réalisme.
Même si ce roman n'est sans doute pas à la hauteur des précédents, notamment Je me suis tue ou Un fils parfait, il n'en reste pas moins un roman certes court mais efficace. le propos est sans aucun doute moins fort que les précédents qui traitaient respectivement du viol et de l'inceste, le message moins clair mais il me semble tout de même dénoncer, au-delà des histoires d'amour qui finissent mal en général, un certain management nocif, un monde du travail (ici celui de la finance) cruel et dévastateur, et surtout l'emprise et la manipulation qui ne dit pas son nom mais qui n'en est pas moins la base de la relation entre Esther et Etienne. J'ai aimé la construction en puzzle de ce roman, lu d'une traite car il est difficile de le lâcher et j'ai aimé l'enquête opiniâtre, en entonnoir, de Grondin pour réussir à identifier cette victime qui a voulu disparaître sans laisser de trace, difficile dans le monde d'aujourd'hui. Voilà ce n'est pour moi pas le meilleur de Mathieu Menegaux, mais cet auteur sait néanmoins se renouveler et nous surprendre, et c'est déjà beaucoup.
Un roman qui a l’apparence d’un polar, à la fois dans le titre et dans la quatrième de couverture. Mais à la lecture, on comprend que, finalement, il n’en est pas vraiment un…
Difficile de raconter l’histoire sans trop en dévoiler, alors je dirai simplement que ce roman m’a tenue en haleine du début à la fin. Très actuel, ce livre nous décrit des personnages qu’on a l’impression de connaître : leurs actes, leurs gestes, leurs priorités… et qui font justement prendre du recul sur sa propre vie et les priorités qu’on y accorde.
Le style est percutant, incisif, sans fioritures. Un roman court, efficace, qui donne à réfléchir… Bref, bravo !
Certains livres nous interpellent dès le titre… Disparaître… Qui n’a jamais eu cette envie soudaine de tout quitter, de se perdre loin de ce qui pourrit notre vie…
Une construction traditionnelle, aurait voulu que Mathieu Menegaux parte des faits pour en arriver aux conséquences, or, il aborde les choses de manière peu conventionnelle. D’une intrigue classique, à la construction en entonnoir, l’auteur inverse la tendance. Dès le départ, on a les cadavres, dont on ne sait pas grand-chose, mais dont l’auteur détricote les écheveaux au fil des pages, pour peu à peu, mener le lecteur à leur rencontre.
On a cette sensation de deux histoires que rien ne relie, mais on comprend vite que tout va se télescoper.
Avec une plume concise, travaillée, sans être compliquée, l’auteur aborde les sujets importants, ancrés dans la réalité.
Une histoire assez banale dont nous pouvons tous être les témoins. Mais la banalité n’en demeure par moins effrayante. Effrayante de réalisme. La fragilité de l’être humain peut en faire la victime favorite d’un destin peu clément… Le choc de la chute brutale sur l’asphalte de la vie aura le même écho que le choc de ce corps que l’on découvre dès les premières pages.
L’auteur aborde en filigrane les thèmes de la reconnaissance dont chaque être humain quémande des miettes… Le matin, nous sommes au firmament et le soir, on côtoie l’enfer… Même si le burn-out est abordé, je n’ai pas trouvé que c’était la trame principale, c’est une conséquence qui va mener à la chute, mais non le catalyseur. On y décèle aussi les bribes du désastre de la routine dans la vie quotidienne, mais aussi dans le couple, qui peut être fragilisé, malgré l’amour, ce ciment censé nous unir jusqu’à la mort.
Oui la mort… Cette mort lente qui nous mène à notre destruction, parfois irréversible. L’importance du regard des autres, à travers la préservation des apparences.
Je me pose de plus en plus la question de savoir, si en voulant préserver les apparences, nous ne cherchons pas à nous fondre dans la masse, au détriment de nos valeurs et désirs les plus profonds.
Un livre rapide à lire, une lecture intéressante, si on sait lire entre les lignes.
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