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Bella en a assez. Bien que discrète, elle ne supporte plus le voyeurisme de son voisin, la main baladeuse de son épicier de quartier. Elle ne supporte pas davantage les comportements malsains que génère la promiscuité de son train de banlieue aux heures de pointe.
C'est alors qu'elle décide par un beau matin, elle si discrète, de mettre un terme à ces conduites de la manière la plus radicale qui soit : l'élimination de tous ces mâles déviants. Devenue tueuse en série, Bella y prendra un plaisir jusque-là insoupçonné... Les rôles seront dès lors inversés. Roman d'une violence rare sur les rapports de domination, il sera le dernier livre de littérature à faire l'objet d'une demande d'interdiction pour immoralisme à la Chambre des Lords lors de sa parution en 1991.
Il est adapté au cinéma par Michael Winner en 1993.
Eh bien j'ai beaucoup aimé! une belle surprise. Comme je ne lis quasiment jamais de polar, j'appréhendais un peu la lecture de ce roman notamment au regard des commentaires que j'avais pu lire sur la cruauté et l'horreur. Je pense que sur ce point, une fois que l'on est prévenu et que l'on sait où l'on met les pieds, on est loin de l'insoutenable. Sinon, j'ai trouvé l'écriture vraiment très drôle avec certains passages ou dialogues proches de l'absurde. Il se lit très bien et justement le temps d'un week-end. J'ai trouvé le côté immoral du livre absolument intéressant , le personnage principal, Bella se mettant à commettre des meurtres atroces durant tout le week-end et passant d'agneau à Bouchère. Évidemment, il ya un petit côté "jouissif" à voir ces meurtriers et violeurs charcutés et assister au renversement des rôles même si la réponse de Bella est parfois disproportionnée. Bref, un classique à mettre entre les mains de toutes celles qui en ont marre de se faire harceler ou agresser par des hommes violents
Bella voulait qu'on la laisse tranquille.
Elle voulait juste être tranquille.
Rien de plus.
Mais les hommes en ont décidé autrement.
Malgré sa patience à toute épreuve, cela n'a pas été possible.
Alors l'agneau se réveille et part à la chasse au loup.
Un week-end pour éradiquer ces hommes qui ne savent que menacer, harceler, opprimer.
Deux jours de violence ce n'est finalement pas grand chose comparé à une vie passée sous le joug des mâles.
« Dirty week-end » c'est une histoire de vengeance de femme comme je n'en ai jamais lu.
Bella est l'incarnation de la banalité qu'il y a à être violentée en tant que femme et son week-end meurtrier, un avertissement: les victimes peuvent devenir bourreaux.
Quelques semaines avant sa sortie en 1991, la presse accusait déjà Dirty Week-end, d'être un brûlot immoral, ultra-violent et pornographique, et Helen Zahavi, une « malade mentale ». Dans l'histoire moderne de la censure en Angleterre, ce roman est le dernier à faire l'objet d'une demande d'interdiction de publication et de diffusion auprès du Parlement de Londres. Dirty Week-end touche visiblement un point ultrasensible.
D'une violence rare, à la limite du soutenable parfois, ce roman sans compromis et véritablement transgressif est le genre de livre que tu ne lis qu'une fois dans ta vie mais que tu n'oublies jamais.
Bella est une jeune femme qui n'en peut plus d'être harcelée ; Brighton est remplie de pervers.
Elle craque et se défend ... à sa manière !
Une belle montée en puissance dans la violence.
Histoire (j'ose l'espérer) un peu invraisemblable mais bien écrite et prenante.
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