Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Dire cela propose un choix de poèmes de Robert Creeeley traduits par Jean Daive, accompagnés d'entretiens inédits. Il s'agit également d'un travail de témoignage à propos d'un poète considérable et des poètes de sa génération.
« À la parution en 1997 chez Gallimard d'un choix de poèmes de Robert Creeley, traduits et présentés par mes soins sous le titre de La Fin, le poète américain ne souhaitait pas que nous en restions là. Il souhaitait que je poursuive mon travail de traducteur avec un autre choix incluant des inédits. Parallèlement au travail de traduction, trois entretiens importants ont été enregistrés, qui révèlent l'historique voire le sens de certains poèmes comme « La voix de la mère » et expliquent l'importance de ses amitiés avec ses contemporains, tels que Robert Duncan, Charles Olson, Louis Zukofsky, Allen Ginsberg, George Oppen. » [Extrait de la présentation de Jean Daive] La musique est une danse / elle s'adresse à ceux qui ne dansent pas, elle est / une contorsion, obscène, qui commence aux hanches, et remonte directement / jusqu'à l'esprit. [Robert Creeley, Los guitaristas] « J'aime localiser de façon intensive des motifs simples. Un assouvissement instantané. J'aime les moments concentrés.
Les moments brillants comme disent les musiciens de jazz. Je suis patient, je peux perdre mon temps, mais j'aime les moments intenses. » [Robert Creeley, entretien avec Jean Daive]
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