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Dans l'ombre du 11 Septembre, la guerre d'Afghanistan a ouvert le XXIe siècle sur un drame abstrait et lointain. Taliban, droits de l'homme, terrorisme, aide au développement : plus de dix ans après l'effondrement des tours jumelles du World Trade Center, alors même que les derniers soldats français quittent les contreforts de l'Hindou Kouch, cette guerre, mal comprise, nous concerne tous. L'intervention des États-Unis et de leurs alliés en 2001 a créé des attentes démesurées au sein de la communauté internationale et de la population afghane.
L'instauration d'un État stable et démocratique reste une ambition à mille lieues des réalités d'un pays aux vallées encaissées dépourvues de routes et d'électricité. Au-delà des images chocs, Jean d'Amécourt, ambassadeur de France à Kaboul de 2008 à 2011, livre un témoignage de première main sur les enjeux et les contradictions de la présence des alliés en Afghanistan. Mêlant le vécu et la réflexion, son livre nous entraîne dans les subtilités du jeu diplomatique, le défi des interventions armées, les paradoxes de l'aide au développement, les difficultés de la reconstruction d'un État en crise.
Il nous fait entrevoir comme nul autre les dessous de cette partie d'échecs engagée par les grandes puissances dans ce pays souvent décrit comme un « cimetière d'empires ». De l'embuscade meurtrière d'Uzbin à la politique afghane de Nicolas Sarkozy en passant par les prises d'otages, l'étonnant déroulement des élections, la personnalité du président Karzaï et le double jeu du Pakistan, Jean d'Amécourt, à la fois acteur et observateur de la politique internationale à Kaboul, décrit un pays attachant et tragique qu'il a aimé profondément.
Il fait aussi le portrait d'un conflit que l'Histoire a déjà commencé à juger et dont les Afghans risquent d'être de nouveau les premières victimes.
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