Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Dieu, un père ? pourquoi le christianisme nous a imposé une image paternelle

Couverture du livre « Dieu, un père ? pourquoi le christianisme nous a imposé une image paternelle » de Hubert Auque aux éditions Eres
  • Date de parution :
  • Editeur : Eres
  • EAN : 9782749260792
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Oser en finir avec la fiction écrasante du Dieu-Père et la relation verticale avec lui pour découvrir la force de la relation horizontale dans le compagnonnage.

Avant d'être « père », le Dieu de la Bible est autogène. Au prix d'un anthropomorphisme qui aliène l'amplitude de la spiritualité,... Voir plus

Oser en finir avec la fiction écrasante du Dieu-Père et la relation verticale avec lui pour découvrir la force de la relation horizontale dans le compagnonnage.

Avant d'être « père », le Dieu de la Bible est autogène. Au prix d'un anthropomorphisme qui aliène l'amplitude de la spiritualité, Jésus a permis de passer du Dieu autogène au Dieu-Père, plus proche de l'humain. L'auteur propose de reconsidérer nos prétendues certitudes, d'écarter le Dieu-Père vertical et d'explorer dans l'horizontalité du compagnonnage notre spiritualité longtemps contrainte.

Les psychanalystes savent depuis l'enseignement de Freud que les carences, les blessures narcissiques peuvent s'harmoniser au sein d'une société. Ce « rééquilibrage narcissique » a permis à Jésus, privé de père, d'en trouver un qu'il propose en partage à tous. Parce qu'elles servaient les politiques en place, les bases de la religion chrétienne sont ainsi posées et, siècle après siècle, ont conforté une structure familiale qui, pour tout croyant, est une référence, sorte de modèle qui guide (et aussi astreint). La religion, par ses constructions artificielles, telle la notion de Dieu-Père, détourne à son avantage les questions que chacun, chacune tente d'aborder. Pour l'auteur, il ne s'agit pas de vêtir l'Humain de concepts, mais de l'aider à se dévêtir de ses fictions afin de lui permettre de retrouver le « goût du manque » d'où part un désir infini qui ne rencontre jamais un Dieu qui le comble. Il propose dans cet essai une voie disruptive qui délaisse la spiritualité verticale avec le Dieu- Père-Créateur pour une spiritualité horizontale à vivre dans le compagnonnage.

Donner votre avis