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Au commencement était le Verbe... mais le Verbe peut tuer. Passent successivement à la trappe un mécanicien de l'Association Automobile, un motocycliste joueur de bouzouki, un élu local obsédé par l'argent des contribuables, une journaliste arriviste, un bibliothécaire furieusement érudit... Après chaque meurtre, véritable mise en scène en forme de charade, le coupable écrit un dialogue à l'intention d'un interlocuteur décédé, mais également destiné à la police, et le dépose à la gazette locale ou à la bibliothèque.
Au CID du Mid-Yorkshire, on comprend que celui que l'on appellera désormais « le Logophage » est un électron libre, apparemment intégré dans la communauté mais porté par une folie bien particulière, la folie des mots. Il y aura huit dialogues pétris de références, le dernier consistant en un retournement de situation qui laisse le lecteur pantois, Donna Leon la première : On pourrait arguer que le dénouement enfreint les règles du genre, si Hill ne prouvait depuis plusieurs décennies qu'il écrit trop bien pour devoir se soumettre aux règles .
Traduit de l'anglais par Paul Rozenberg
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