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Diables et sorciers de provence : des sourciers aux sorciers ; une ethnologie rurale des croyances provençales

Couverture du livre « Diables et sorciers de provence : des sourciers aux sorciers ; une ethnologie rurale des croyances provençales » de Laurent Berenger-Feraud aux éditions Culturea
  • Date de parution :
  • Editeur : Culturea
  • EAN : 9782382749661
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 130
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Laurent Bérenger-Féraud (1832-1900), est un médecin-chirurgien de marine, ethnologue et écrivain français. En tant qu'érudit local, on lui doit de nombreuses études sur les superstitions de la Provence dont on retiendra - Réminiscences populaires de la Provence, 1885 - Recueil de contes... Voir plus

Laurent Bérenger-Féraud (1832-1900), est un médecin-chirurgien de marine, ethnologue et écrivain français. En tant qu'érudit local, on lui doit de nombreuses études sur les superstitions de la Provence dont on retiendra - Réminiscences populaires de la Provence, 1885 - Recueil de contes populaires de la Sénégambie, 1885 - Les Légendes de la Provence, 1888 - Superstitions et survivances étudiées au point de vue de leur origine et de leurs transformations, 5 vol., 1896 - Les Provençaux à travers les âges, 1900 Extrait : e mot «masque», en Provence, a une signification tout à fait différente de celle qu'on lui prête dans le restant de la France. Or, tandis que pour la presque universalité des diverses contrées de la France, le mot «masque» signifie faux visage, et par extension, individu travesti, en Provence, en Languedoc et en Auvergne, il est pris dans le sens de sorcière. Il provient, dit-on, du mot de basse latinité ou des langobards: masca, qui servait à spécifier, déjà dans l'antiquité, les femmes de mauvaise vie et celles qui étaient entachées de sorcellerie et de magie. Grimm croyait que le mot masca des latins dérivait de mastica, provenant de masticare parce que la superstition publique accusait jadis les sorcières de manger des petits enfants; mais on conviendra, avec Littré, que pareille étymologie est plus ingénieuse que basée sur un raisonnement solide. Il nous suffit de savoir que les Romains appelaient déjà les sorcières du nom de masca pour n'avoir pas besoin d'aller chercher ailleurs la signification du mot.

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