80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Tandis que Hap, blanc et hétéro, a des problèmes de conscience et flirte avec la dépression nerveuse, Leonard, son pote noir et homo, se promène partout avec un tapabord, la casquette de Sherlock Holmes. Cette détonante paire de détectives se retrouve mêlée à l'enquête sur un double meurtre. Le principal indice : une tête de diable peinte sur un arbre avec le sang des victimes. Culte satanique, vampires, tueur en série? Il en faut plus pour décontenancer nos deux héros. Du moment qu'il y a de la bagarre!
Sans jamais se prendre au sérieux, dans un style très simple, accessible à tout le monde, Joe R. Lansdale nous entraîne dans une enquête truffée de scènes d’actions et de fusillades. Il nous propose des personnages singuliers, des dialogues drôles et un rythme toujours tenu par une succession de séquences mouvementées. Cette première approche du « vieux couple » Hap et Leonard m’a donné l’envie de connaître leurs aventures précédentes, pour mieux appréhender certains éléments et certains personnages liés à leur passé et pour étoffer ma connaissance de cette amitié si particulière. Je serais davantage enthousiaste si l’humour omniprésent, qui fait la singularité de ce polar, est autant présent dans les autres opus. J’ai d’ailleurs pris quelques petits fous rires lors de la lecture de certains échanges verbaux entre les deux protagonistes, qui excellent dans l’art de la cocasserie et la répartie.
Joe R. Lansdale ne révolutionne pas le monde du roman policier dans sa structure et l’enquête n’a d’ailleurs que peu d’intérêt. Mais il apporte une bonne touche de sourire qui fait de ce « Diable rouge » un divertissement très sympathique à lire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année