"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Woody Bookman, 11 ans, n'a pas dit un mot depuis sa naissance. Pas même quand son père est mort dans un prétendu accident. Mais pour Megan, sa mère, le plus important est que son fils autiste, doté d'une intelligence supérieure, soit heureux.
Woody, lui, est persuadé qu'un laboratoire se livrant à des expériences génétiques secrètes et ultrasensibles est responsable de la mort de son père. Et que la menace se rapproche désormais de lui et de sa mère.
Avec l'aide de Kipp, un golden retriever télépathe, Woody va tenter de stopper l'être maléfique tapi dans l'ombre...
Dean Koontz est un de mes auteurs préférés. Il m'emmène toujours dans un monde d'angoisses et presque toujours de mystères. Quelquefois il y a de l'humour comme dans son Frankenstein dont j'ai dévoré les trois tomes traduits en français, mais aussi dans Chasse à mort, où, comme ici il y a un chien très spécial.
Megan Bookman, veuve depuis un an, élève seule Woody, son fils autiste, qui ne parle pas, est très émotif et extrêmement intelligent autant que sensible.
Kipp est un chien qui pense. Il est convaincu qu'il est l'œuvre de l'homme mais il ignore comment et pourquoi.
Lee Shacket est un égocentrique ambitieux aux dents longues, sans scrupules, cynique et imbu de lui-même. Il est aussi l'ancien flirt de Megan. Il fuit Springville car il a laissé derrière lui un laboratoire et une catastrophe épouvantable et qu'il a peur des conséquences. Mais voilà, il fait une fixation sur Megan et il sent en lui une étrange mutation, très malsaine mais qu'il adore car il est opportuniste, prédateur et mégalomane.
Dean Koontz nous fait cheminer en compagnie de ses différents personnages, sachant qu'à un moment ils seront amenés à se rencontrer, pour le meilleur et aussi le pire. Il distille une angoisse ténue tout le long des chapitres où, apprentis sorciers, transhumanisme, corruption et ambitions démesurées marchent main dans la main dans une sarabande folle.
Outre la critique d'une société où la folie des hommes les amène à se prendre pour des dieux, ce roman fait l'éloge des chiens… comme s'ils en avaient besoin ! Toute personne qui aime les animaux sait que les chiens sont d'une générosité sans égale, d'une gentillesse absolue. C'est pour ça que je préfère les chats, ils sont moins couillons, XD !
Mais voilà, la bonté des chiens est mise en exergue ici, comme s'ils n'existaient que pour nous aimer, nous, les humains qui ne le méritons pas toujours, mais que beaucoup d'entre nous aiment en retour. C'est une histoire qui tient en haleine, avec des gros méchants sans foi ni loi, des espèces de psychopathes, mais aussi de belles personnes, et des chiens !
C'est pas mon préféré de Dean Koontz mais il s'est avéré de plus en plus addictif au fil des pages.
Megan est la mère du jeune Woody qui présente des signes autistiques et une intelligence hors norme, elle fait son possible pour lui apporter tout son amour alors que le petit garçon de onze ans, ne parle pas et pense que la mort de son père n’a rien d’accidentelle. Et il n’a peut-être pas tort, le danger semble se rapprocher de la petite famille en même temps que la vérité. Heureusement comme souvent dans les romans de Dean Koontz, il y a des chiens, à qui il donne une place importante. Ici, c’est Kipp un golden retriever surdoué et très dévoué, capable de beaucoup plus qu’un autre chien, j’ai beaucoup aimé la connexion entre l’enfant et le chien. En lisant ce thriller on replonge direct dans les années 80 avec des thèmes chers à l’auteur comme la corruption, le complot mais aussi un style qui évolue entre du pur thriller et de l’horreur (oui, certaines scènes sont violentes, soyez prévenus) sans omettre une touche de fantastique transhumanisme et de surnaturel. Il est aussi capable de tendresse et de poésie ou de nous révéler la noirceur des êtres humains, je pense notamment à une scène forte où j’ai vraiment eu peur pour Woody. J’ai eu plus de mal avec le choix de l’auteur de nous redire encore et encore les mêmes informations, personnellement une fois m’aurait suffit mais non, c’était au final trop répétitif pour me garder calme. Les personnages en dehors de Woody, Megan et Rosa m’ont aussi semblés peu attractifs et surtout manichéens, les méchants sont vite repérés comme tels. Côté toutous, l’auteur connaît bien leur nature profonde, leur loyauté et l’amour qu’ils peuvent nous donner et là j’en redemande. Un final qu’on peut apprécier ou pas tant il s’agence à la perfection trop peut-être. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/09/05/39112043.html
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