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Deux feuilles de gingembre

Couverture du livre « Deux feuilles de gingembre » de Sylvie Servan-Schreiber aux éditions M+ Editions
Résumé:

En 1965, Susan Hampton, jeune londonienne, se rend chez un notaire d'Edimbourg régler la succession de Mary Mackenzie, sa grand-mère, qui a passé la majeure partie de sa vie au Japon. Première surprise, un compte en banque bien garni revient à sa famille, mais surtout, une maison à Yokohama est... Voir plus

En 1965, Susan Hampton, jeune londonienne, se rend chez un notaire d'Edimbourg régler la succession de Mary Mackenzie, sa grand-mère, qui a passé la majeure partie de sa vie au Japon. Première surprise, un compte en banque bien garni revient à sa famille, mais surtout, une maison à Yokohama est léguée à des Japonais dont la famille n'a jamais entendu parler. Qui sont-ils ? Suzy est résolue à percer le mystère. Seul indice : un vieux calepin noir laisse échapper deux feuilles séchées, qui dégagent une légère odeur de gingembre. Commencent alors des recherches qui mèneront la jeune femme de Paris à Yokohama, lui révéleront la complexité de la société japonaise et bouleverseront sa vie. Ce faisant, elle réalisera le voeu le plus cher de sa grand-mère disparue.
Sylvie Servan-Schreiber, qui a passé une partie de son enfance en Ecosse, est sinologue de formation. Elle a écrit et traduit - de l'anglais et du chinois - de nombreux livres dont le point commun est l'Asie, et publié des albums expliquant le zodiaque chinois aux enfants. Sylvie Servan-Schreiber a reçu le prix Louis Miller de l'Académie française en 1988 pour Les Bateaux de Benjamin. Deux feuilles de gingembre est son troisième roman. Il s'inscrit dans la continuité d'Une odeur de gingembre, d'Oswald Wynd (1913-1998), dont elle a assuré la traduction française en 1991 et qui est toujours un succès en librairie.

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Avis (1)

  • Après avoir dévoré "Une odeur de gingembre », le roman magnifique d’Oswald Wynd j’avais hâte en effet de connaître la suite toute personnelle imaginée par Sylvie Servan-Schreiber, la traductrice orfèvre d’Oswald Wynd.

    Je n’ai pas été déçue, juste un vif serrement au cœur pour Mary...
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    Après avoir dévoré "Une odeur de gingembre », le roman magnifique d’Oswald Wynd j’avais hâte en effet de connaître la suite toute personnelle imaginée par Sylvie Servan-Schreiber, la traductrice orfèvre d’Oswald Wynd.

    Je n’ai pas été déçue, juste un vif serrement au cœur pour Mary disparue qui a gardé le secret de ses années de vie passées en Chine et au Japon une fois rentrée en Ecosse.

    C’est plus de 20 ans après, en 1965 et à la suite de l’énigmatique héritage laissé par sa grand-mère, que Susan foule à son tour la terre du Japon.

    Ce retour aux sources qui sonne comme un nouveau départ providentiel pour Susan m’a fait voyager dans la sérénité et la splendeur des traditions, des paysages grandioses, des îles aux temples sacrés, les us et coutumes de la vie quotidienne nippone et même dans l’apprentissage de quelques mots en langue japonaise.

    J’ai aimé retrouver Mary par l’évocation de sa maison sur la Falaise, des personnages qu’elle a connus, de l’arbre au gingembre dont j’ai pris toute la mesure de sa symbolique.

    Lire « Deux feuilles de gingembre », c’est s’imprégner presque furtivement d’un peu de la terre du Japon , suivre une passionnante et émouvante quête des origines, de la famille et de l’identité comme si le tissu ancien japonais d’un porte-bébé retrouvé dans un coffret de Mary enveloppait Susan d'une douce renaissance.

    Susan est un personnage incarné et vivant qui répare ce qui n'a pu être autrefois au Japon.
    Les grands bouleversements de l'Histoire des année 1900 de Mary n'atteignent plus aussi profondément les relations et l'ouverture à une autre culture même si le rejet des différences persiste.
    Susan est à la fois forte et romantique, la messagère de Mary par delà les océans pour renouer ce qui a été déchiré à vif.

    J’ai vraiment aimé la forme épistolaire du roman comme dans celui d’Oswald Wynd et j’ai apprécié cette continuité qui en fait le charme non rompu et certain.
    Le journal et les lettres rendent Susan très proche et vraie, nous sommes au centre de ses confidences et de la révélation de ses recherches.

    C'est un roman dépaysant et addictif surtout dans la première partie du livre liée à la recherche de la vérité et à la restauration complète de l'arbre généalogique de la famille.

    Une belle lecture de printemps.

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