"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Si je partais sans me retourner je me perdrais bientôt de vue. » Jean Tardieu Enfant cachée, elle a survécu par hasard, étonnée que sa vie soit si longue.
La meurtrissure du 16 juillet 1942 sur son corps d´enfant de 8 ans ne l´a jamais quittée. Des onguents de bonheur ont essayé en vain de calmer sa douleur.
Elle a enfoui une partie de sa vie, faite de larmes, de cendres et de fumée.
Au crépuscule de son existence, elle s´est retournée pour ne pas se perdre de vue.
Elle se souvient du Vent Printanier, de la ligne de démarcation, de l´Immaculée Conception...
Elle se souvient de Méaudre, de ces hommes taiseux et de ceux qui ne reverront jamais le soleil.
Elle se souvient de ses premiers pas vers la liberté.
Elle a abandonné derrière elle son père à Auschwitz, son oncle au Mont Valérien, son jeune cousin dans le Charnier du Polygone. Son nom à Treblinka.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !