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Des rescapés pour un Etat : La politique sioniste d'immigration clandestine en Palestine 1945 - 1948

Couverture du livre « Des rescapés pour un Etat : La politique sioniste d'immigration clandestine en Palestine 1945 - 1948 » de Idith Zertal aux éditions Calmann-levy
Résumé:

1945 : la fin de la guerre jette dans les camps de personnes déplacées des dizaines de milliers de Juifs rescapés des camps de la mort. Face à eux, outre l'Angleterre, deux acteurs.
D'abord les politiques : Ben Gourion et l'exécutif sioniste. Pour eux, la question est simple. Le génocide nazi... Voir plus

1945 : la fin de la guerre jette dans les camps de personnes déplacées des dizaines de milliers de Juifs rescapés des camps de la mort. Face à eux, outre l'Angleterre, deux acteurs.
D'abord les politiques : Ben Gourion et l'exécutif sioniste. Pour eux, la question est simple. Le génocide nazi a mutilé à jamais le judaïsme européen. L'Angleterre maintient la stricte limitation de l'immigration. Contre elle, ils décident d'organiser cette immigration, légale ou clandestine, du maximum de survivants, quoi qu'il en coûte. De 1945 à mai 1948, 64 navires transporteront 70 000 personnes vers la Palestine. 3 000 à peine pourront y demeurer. Les autres seront refoulés et internés, à Chypre notamment.
Ensuite, sur le terrain, en Italie, en France, dans les Balkans, des émissaires, dûment mandatés par la direction sioniste. Anciens des kibboutz, rompus à l'action clandestine, ces hommes de l'ombre sauront aussi s'adresser à l'opinion internationale, organiser et décider. On lira ici le récit de leurs opérations, qui sont autant d'aventures, et leur portrait attachant. L'affaire de l'Exodus est analysée en détail et sans complaisance.
Pour Idith Zertal, l'immigration clandestine a été aussi un instrument d'action et de propagande politique, à l'intérieur du mouvement sioniste et contre l'Angleterre, parfois au détriment des rescapés. Le livre se conclut par une interrogation et une méditation sur ce que fut, d'abord sur les rivages palestiniens, puis plus tard, la rencontre ambiguë entre les rescapés du nazisme et la communauté juive de Palestine.

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