les perles constituent un indicateur culturel, elles permettent de mesurer le délabrement de la langue française.
toutefois, il faut se garder de généraliser à l'excès... et se rappeler que toutes les catégories sociales et professionnelles sont génératrices de perles : les journalistes, les avocats, les commerçants, les fonctionnaires, les hommes politiques... et même les profs !
chaque jour en apporte sa moisson : il suffit de regarder autour de soi ou de prêter l'oreille aux conversations. c'est alors que l'on découvre avec surprise que les mauvaises formulations, les tournures fautives s'accompagnent souvent de raisonnements boiteux.
molière se proposait de " corriger les moeurs par le rire ".
prenons le risque de l'image : en rire, c'est aider la langue à reprendre les choses en main ! cela ne nous empêche pas de militer en t faveur d'une expression un peu plus châtiée, d'une réflexion un peu plus sereine et de lutter pour préserver les élèves d'écrire par exemple : " le tunnel sous la manche, on en a fait un au japon. "
faut-il désespérer pour autant ? sûrement pas ! mais il est temps d'attirer l'attention pour qu'en chacun s'éveille le correcteur qui s'est assoupi , sous une épaisse couverture d'indulgence, contaminé qu'il est par , la contagion d'une tolérance hors de propos.
un ouvrage décalé, mêlant perles hilarantes glanées dans des centaines de copies d'élèves, commentaires désopilants et illustrations cocasses.
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