80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'été lumineux de Camille et Jérôme, celui des Filles qui dansent, s'achève, comme la magie de leur premier amour. A Nantes, le garçon du peuple a repris dans l'indifférence ses études de droit et sa place d'employé dans les usines du grand père de Camille, dont l'étoile sociale pâlit. Ils se voient souvent, s'évitent, se craignent, s'adorent, trichent sur leurs sentiments. L'idée de mariage fait horreur à Jérôme, que la bonne société nantaise n'accepterait pas du reste. Mais Camille, si spontanée, franche et désintéressée, reste quand même une grande bourgeoise, une fille Châlaffre, et les Châlaffre, devant redorer leur blason, s'emploient à lui faire épouser Armand-Pierre, un trentenaire élégant et réactionnaire. Camille, inconsciente de l'amour fou qu'elle éprouve pour Jérôme, son "chat de gouttière", accepte. Mais le jour de la cérémonie, comme dans les comédies américaines, elle s'enfuit.
Désormais rejetés, oubliés de tous, amis et entourage, Camille et Jérôme vont vivre des années de bonheur égoïste et exclusif, aveugle et sauvage, prisonniers d'eux-mêmes, à l'écart du monde, des codes, des modes, des événements. Et puis, comme si l'amour immobile n'était pas vivable, Camille va s'enfoncer peu à peu dans le silence, la neurasthénie, jusqu'à la folie. Jérôme ne pourra rien pour elle, la regardant s'éloigner vers un monde inaccessible et inconnu.
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