80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Allègre chevauchée, joie enfantine de bousculer un commun mystère, de rejouer la scène d'un péché originel. Je file à la toute fin, à la dernière page en grillant les étapes, j'escamote les conventions, l'ordre des pages, des chapitres, je vais au-delà. Transgression bénigne, gourmandise dont je m'absous sans état d'âme car ce survol ne se fait jamais sans étapes fugaces et les quelques lignes surprises à la dérobée, si elles ne me retiennent pas immédiatement, suffiront parfois à déclencher la décision d'une lecture différée. Alors, garnement gourmand, Adam sapajou, je vais cueillir une pomme brillant pour moi seul, la déguster en solitaire au fond d'un livre que l'on nomme aussi parfois, en ne croyant pas si bien dire, un volume - toujours assez grand pour m'offrir l'hospitalité. Campé là, je grignote des yeux le fruit, la pomme (qui ne se voit guère mais pas invisible pour autant...), récompense coupable d'une curiosité sans fin ni but, gratuite... Jubilation d'un amateur de légers, très légers vertiges, je lis l'achevé d'imprimer. De livres déjà connus - ou à découvrir.»
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