"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il est conseillé à toute personne fragile de ne pas ouvrir ce livre.
Après avoir lu les lettres de Thomas Mèneret à sa mère, nul ne pensera plus que l'écriture est innocente.
Thomas Méneret a eu une enfance heureuse, une adolescence sans problème. Jeune journaliste, on lui promettait un avenir brillant. Il avait une famille aimante, il s'est marié, a eu une petite fille.
Les choses ont commencé à dérailler lorsque la vie est sortie de l'enfance, lorsque la réalité s'est donnée pour ce qu'elle est :
Petits riens, tracas ordinaires, soucis domestiques, face-à-face désenchantés.
Dès lors, la fuite, le divertissement, l'alcool ; oublier où et qui l'on est, puis, en finir avec soi quand l'« autre » en soi ne fait plus illusion, quand « je n'est plus un autre », quand je est tout seul, quand plus aucun dialogue n'est possible.
Sa mère, trois mois durant, a reçu ses dernières lettres de l'établissement psychiatrique où son fils séjourne à la suite d'une tentative de suicide. Son amour, sa révolte, sa présence, rien n'y a fait. Les lettres n'attendaient pas de réponses.
À la fin, ça continue ; celle qui reste, celle qui pleure, celle qui vit pour la raison exactement inverse à la mort de son fils.
C'est bien la magnifique justification de ce livre implacable : il n'y a pas de fin en soi
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