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Notre travail a pour objectif l'analyse de l'impact des dépenses publiques sur l'équilibre entre l'épargne et l'investissement. Pour les Néoclassiques, l'accroissement des dépenses publiques est compensé par une baisse des investissements privés. Pour Keynes, l'augmentation des dépenses publiques augmente l'output à concurrence de la diminution de la propension marginale à épargner. C'est le taux d'intérêt qui permet d'équilibrer l'offre et la demande des biens et services. Au Burundi, les dépenses courantes sont en moyenne de 16,5%, les dépenses en capital de 8,1% et celles dites hors budget de 1,8% du PIB. En outre, les projets d'investissement sont toujours supérieurs aux intentions d'épargner suite à la faiblesse du revenu. Les résultats empiriques du Modèle à Correction d'Erreurs (MCE) estimé nous montrent qu'une augmentation de 10%, ceteris paribus, des dépenses publiques courantes entraînent une augmentation du déséquilibre entre l'épargne et l'investissement de 12,99%. Nous concluons qu'au Burundi, les dépenses publiques augmentent le déséquilibre sur le marché des biens et services.
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