80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« et c'est donc bien comme je pensais l'avoir un jour compris : on ne commence jamais, on continue et, des cris imités des animaux qui, à l'inverse de l'élégiaque, jamais ne hurlent, sifflent, gazouillent, rugissent ni ne brament pour rien mais font ainsi connaître qu'ils ont réellement faim ou soif, qu'ils ont peur, qu'ils menacent, désirent s'accoupler, pressentent la venue de la pluie, l'imminence du retour de la lumière ou de son déclin, avant même qu'on ait eu l'idée de nommer sa propre main puis l'arme ou l'outil qu'elle invente en ramassant un caillou tranchant ou un bout de bois pointu, dans ce réseau de significations très précises où le tonnerre imposait tout à coup le silence fracassant d'un dieu, on passa de l'écoute intelligente des cris des bêtes à ceux que l'on poussait en matant les soubresauts d'une femelle ou pour chasser les urubus profanateurs des morts. »
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