80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
C'était un lundi matin de septembre, l'été touchait à sa fin. Je l'ai vue arriver de loin. Elle marchait d'un bon pas, le sourire aux lèvres, un gros paquet dans les bras. «Tout est là», m'a-t-elle juste dit, comme on déballe sa vie. L'histoire que vous allez lire est celle d'un compte à rebours, de l'annonce de la fermeture de l'usine LU d'Evry, que les ouvriers apprennent dans Le Monde du 10 janvier 2001, au licenciement des salariés en 2004. Trois années que Monique Laborde, l'infirmière des «P'tits Lus», a soigneusement consignées, jour après jour, dans un carnet. Ensemble, Monique et moi avons rassemblé toutes les pièces du puzzle, examiné le lent processus de déstabilisation des ouvriers pris dans la tourmente d'une guerre économique qui les dépasse, pointé l'indifférence des politiques et, documents à l'appui, le cynisme des patrons qui font des bénéfices mais licencient malgré tout.
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