"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Petites phrases ou phrases toutes faites, langue de bois ou langue de coton, à force d'user des subterfuges dictés par les conseillers en communication et validés par les journalistes, nos dirigeants décrédibilisent la parole politique et par conséquent l'action publique qu'elle est censée servir.
La parole de celles et ceux qui nous gouvernent est tellement muselée qu'on finit par guetter fiévreusement la bourde, la fuite, le lapsus (forcément révélateur), la réaction à chaud ou la private joke. Toute intervention qui sera perçue comme étant "spontanée" sera relayée, interprétée, commentée, et bien entendu sortie de son contexte, pour mieux en humer le doux parfum de transgression...
A côté du langage jugé trop convenu, copié-collé, hypocrite voire mensonger, où peut-on encore espérer entendre un discours vrai et sincère ? Il semble que le langage de l'élu de terrain, qui répond à des nécessités concrètes et se pratique sans filtre médiatique, tolère bien moins les artifices... Dès lors, quelles sont les spécificités de ce « langage des marchés » par rapport au langage des médias ?
Par ailleurs, depuis la fin des années 2000, les réseaux sociaux ont libéré la parole politique, qui peut désormais s'adresser aux Français sans l'intermédiaire des médias traditionnels. Mais depuis le fameux tweet envoyé par la compagne du chef de l'État, les politiques ont appris que sur Internet aussi, leur langage était soumis à des codes... Quels sont-ils ?
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