80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Dans la ville d'Orlac, les filles lancèrent sur nos chars lys et arums, des fleurs têtues. Il s'en prit dans les chenilles. Le temps pour les mécaniciens de réparer, nous conviâmes les lanceuses dans l'étroitesse de nos tourelles. L'inconfort des positions produisit, prétendra-t-on, des bâtards hélicoïdaux.» Voici des soldats. Hétéroclites, innombrables. Armés de frondes, de fusées. Traversant des continents, des siècles. Franchissant inlassablement les frontières. Celle aussi d'entre le réel et le fantastique. on croit reconnaître telle époque, telle bataille, tel général. Et puis... touche par touche le paysage qui paraissait familier (hiérarchies, casernes, bivouacs, bordels) se décale, et ouvre sur de féroces vertiges, ou sur des folies douces. En quelques lignes ou en quelques pages, quarante-cinq histoires qui peuvent aussi se lire comme une seule. Quarante-cinq fantaisies, quarante-cinq fantasias, au grand galop d'une écriture à la fois limpide et énigmatique, assassine et joyeuse.
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