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L'auteur est avocat. Probablement fragilisé par les angoisses éprouvées dans l'exercice de sa profession, il a été frappé par un « ictus amnésique ». Alors il a recherché le sens de ce terme barbare et bruyant ; il signifie : le choc. Et, pour les médecins, qui adorent utiliser le latin, un choc affectant le comportement du sujet qui perd la conscience de l'immédiat, du quotidien, de son environnement ; il se trouve transporté dans un autre monde ; à moins qu'il ne reste dans son monde, tout en lui étant extérieur en ce qu'il n'est plus qu'un automate renouvelant des gestes banals, sans les percevoir et moins encore les maîtriser.
De toute manière, il faut savoir que l'ictus amnésique n'est pas méchant. On en revient après quelques temps d'immersion passés ailleurs.
C'est ce qui est arrivé à l'auteur et à bon nombre d'autres victimes. Aussi, celui-ci s'est-il enhardi à présenter quelques nouvelles dérivées d'ictus imaginaires ou vécus par tel ou tel qui souhaite conserver l'anonymat. Le processus du déroulement est très simple, tout en étant régi par une inéluctable confusion ! C'est donc au lecteur de s'interroger et de dénouer les fils qui relient le choc initial aux pays du rêve ou du phantasme. à moins que le chemin ne soit inverse. Ainsi, à chaque ictus s'enchaîne son contre-type, son négatif comme un reflet nécessaire d'une logique glaciale ou réjouissante. On est alors conduit à se poser quelques questions ambitieuses. Faut-il rester dans l'illusion qui est l'image du bonheur dont la Fortune vous a ouvert la lucarne ? Ou revenir du pays des songes pour regretter l'aventure, ou en rire avec toutes les dérisions, toutes les farces, tous les grotesques qui agitent le Monde ?
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