80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Automne 1943, j'avais 17 ans.
Un soir, David est arrivé chez nous, avec ses parents. Le lendemain matin, il avait disparu. Mais il est revenu le soir même, sans ses parents, qui avaient été arrêtés par les Allemands, et il s'est installé chez nous.
Ce n'était pas une bonne époque pour s'appeler David. Alors il est devenu Fran - çois. François ou David, moi, je m'en fichais : je l'aimais aussi fort, quel que soit son prénom.
Je n'étais d'ailleurs pas le seul, tout le monde l'aimait. Mais moi, je l'aimais plus, et mieux que personne. Au point de vouloir le sauver.
Et pour cela, il suffisait que je parvienne à l'emmener en Espagne, de l'autre côté de la frontière.
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