"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La présente traduction est la première à pouvoir se reposer sur le texte original de 1826 tel qu'il vient d'être réédité par Harry Fröhlich (Reclam, 2012) ainsi que sur le monumental travail d'exégèse d'Otto Eberhardt (Eichendorffs Taugenichts. Quellen und Bedeutungshintergrund, Königshausen & Neumann, 2000), qui fait un sort définitif à l'image convenue d'un texte plein de fraîcheur mais sans profondeur ni complexité.
Ce roman fondateur apparaît dorénavant pour ce qu'il est :
Un texte aux multiples strates et aux renvois incessants, conforme à l'écriture d'Eichendorff, en constante dérive puisqu'il s'agit de construire un texte où le déplacement correspond à une conception existentielle, la vie étant ellemême un voyage poétique, et la poésie un voyage dans la langue - créatrice d'infini dans le fini et par là-même anticipation de cet « autre pays » qu'est l'au-delà.
Cette traduction nouvelle n'est pas simplement une nouvelle traduction, après les six déjà existantes. Elle est l'expression aboutie de principes traductologiques élaborés depuis une trentaine d'années et déjà mis en oeuvre par Philippe Forget dans les retraductions de classiques que sont La Nouvelle rêvée de Schnitzler (1991 Livre de poche, 2002), Les Passions du jeune Werther de Goethe (« La Salamandre »/imprimerie nationale, 1994), et les Tableaux nocturnes de E.T.A. Hoffmann (deux volumes, « La Salamandre »/imprimerie nationale, 1999 et 2002).
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