Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
Le grand massif de la phénoménologie ne cesse de travailler et de bouger.
Il fallait chercher une loi de consommation et de dispersion de l'héritage husserlien. Hugues Choplin la trouve dans un nouveau réel à défendre : l'homme, fût-ce contre la phénoménologie elle-même. Et dans des moyens phénoménologiques réformés : ceux de la " donation " et du " donné-sans-donation " (Laruelle). Muni de cet instrument, il part à la recherche des différentes figures de l'homme : l'Ego, la Vie, le Soi et le Visage, l'Ego-en-Ego ou l'Un-en-Un...
Toutes les phénoménologies ne sont pas ici convoquées. On ne trouvera que les positions post-et non-husserliennes les plus écartées, telles qu'elles peuvent être mises en place (Henry, Marion) par rapport à la transcendance radicale comme " percée " (Lévinas) ou à l'immanence radicale comme identité (Laruelle). C'est donc d'une description et d'une articulation topologiques de positions relatives qu'il s'agit, plutôt que de l'étude érudite du détail des doctrines.
Ce travail de cartographie post-husserlienne ne porte pas de jugement sur les phénoménologues et sur le destin de la phénoménologie. Il mesure des écarts et des émergences, ceux qui conduisent de la phénoménologie à la " non-philosophie " et à se mise en oeuvre comme " non-phénoménologie ".
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