"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un acteur de théâtre raté ayant fait carrière dans le feuilleton radiophonique se retrouve au chômage lorsqu'il est approché par des services spéciaux. Contre une somme importante, on lui demande de reconstituer, à partir de quelques documents, la voix d'un prisonnier politique mort sous la torture afin de lui faire jouer son rôle dans une fausse conférence de presse justifiant un meurtre politique.
Les Années flétries est le premier volume « du cycle mexicain » de Rafael Menjívar Ochoa : De certaines façons de mourir. Ce cycle, dont l'unité tient dans l'histoire et l'anéantissement d'une brigade spéciale de la police mexicaine, présente une extraordinaire galerie de personnages, apparaissant tour à tour comme narrateurs, personnages secondaires ou simples figurants.
Personnages jamais sordides, toujours ambigus, dont l'écriture se détache de la structure classique pour camper des figures plurielles propres à dépeindre la complexité d'un monde désabusé, cynique, corrompu, où les êtres, acteurs manipulés ou manipulateurs au gré des désirs et des situations, jouent une pièce dont ils ignorent le texte et la mise en scène.
Rafael Menjívar Ochoa utilise ainsi l'efficacité narrative du roman noir pour mener le lecteur vers une réflexion sur le pouvoir, la justice, la solitude et la mort, provoquant une inquiétude dans laquelle affleurent en de brefs instants des étincelles d'amour et de tendresse.
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