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Paris, jeudi 24 mars 2016 : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d'un homme d'une soixantaine d'années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front.
À l'autopsie, on découvre sur son corps une fresque d'entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA.
Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d'urgence ne va pas être une partie de plaisir. D'autant que ce conflit irlandais remonte un peu.
Dans ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous entraîne sur la piste d'un un assassin pyromane, un monstre né dans les années 70 de la violence des affrontements en Irlande du Nord, qui sème incendie, chaos et mort dans son sillage, et revient aujourd'hui rallumer les feux de la discorde à travers la capitale
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2016, quelques jours avant Pâques dans les toilettes d’un pub irlandais parisien, un homme au passé de terroriste est retrouvé mort, une balle dans la tête et dans chaque genou. Dans une ville sous état d’urgence et encore traumatisée par les attentats de 2015, l’équipe du Capitaine Mehrlicht (flanquée d’une toute nouvelle stagiaire souffre-douleur) va se retrouver au cœur d’une enquête qui sent la poudre, qui mêle guerre civile, fanatisme religieux et terrorisme.
C’est avec un vrai plaisir que je retrouve l’irascible Mehrlicht et son équipe, sa hiérarchie, ses enquêtes, son humour et... sa vendetta personnelle contre Julien Lepers (voir les tomes précédents). Et c’est aussi avec plaisir que je retrouve le style et l’humour de Nicolas Lebel dans ce qui pourrait être à mes yeux, le meilleur roman que j’ai lu de lui à ce jour. Il nous emmène ici dans une intrigue qui sent fort l’intégrisme religieux et l’endoctrinement fanatique, au cœur de l’année 2016, sauf que dans « De Cauchemars et de Feu », le fanatisme intégriste est catholique, le terrorisme est incendiaire, la Guerre Civile est celle de l’Irlande du Nord. Ente les chapitres chronologiques de l’enquête (sous forme de compte à rebours, l’intrigue ne tenant que sur quelques jours), Lebel déroule des flash back de 1969 à 1973 essentiellement, et raconte avec une acuité impressionnante la violence inouïe des affrontements de Derry, le Bloody Sunday, les attentats de l’IRA, les provocations des loyalistes, la répression policière puis militaires, les groupes dissidents, les meurtres gratuits jamais punis, les emprisonnements sans procès, le fanatisme, la torture dans les prisons britanniques, les exécutions sommaires, bref, tout ce qui implique une Guerre Civile comme horreurs absolues. Ces chapitres ont très instructifs en plus d’être parfaitement terrifiants. Et puis, en 2016, l’enquête difficile de la police parisienne, coincée entre sa hiérarchie et Scotland Yard venu fourrer son nez dans l’investigation. Cela peut paraître confus par moment car l’incendiaire en série, totalement fanatique et illuminé, en roue libre, tue des protestants comme des anciens de l’IRA dans un autodafé jusqu’au boutiste qui est difficile à comprendre pour un lecteur normalement constitué et équilibré dans sa tête. Le récit est clair en dépit de la complexité du conflit Nord-Irlandais, et Lebel n’oublie pas les vies personnelles de ses personnages. La fin est d’ailleurs pour eux l’occasion d’un tournant, certains quittant la scène et d’autres envisageant sérieusement de le faire. Et puis il y a Mehrlicht, son mauvais caractère, et son obsession pour « Question pour un Champion ». Il se prépare activement à affronter Julien Lepers (avec qui il a un conflit personnel) et personne n’ose lui dire dans son équipe que c’est désormais Samuel Etienne qui est aux commandes ! C’est plein d’humour et de malice, avec un soupçon de mauvais esprit aussi, c’est un roman noir efficace, effrayant et fort instructif, en plus d’être passionnant.
Encore une enquête menée par ce satané capitaine Mehrlicht qui se trouve embarqué dans une affaire qui semble faire resurgir l'IRA de ses cendres.
L'enquête alterne avec des allers/retours dans les années 60/70 en Irlande du Nord. Je ne cache pas que cela nuit parfois au rythme de l'histoire.
Ceci dit Mehrlicht est toujours aussi truculent, sa nouvelle stagiaire encore malmenée et ses deux acolytes entraînés avec lui dans cette nouvelle intrique.
Un polar toujours aussi drôle, un peu émouvant avec ses personnages récurrents et attachants.
Sacré Nicolas Lebel
Ceci est le 4ème tome d’une saga où on retrouve la même équipe d'enquêteurs. Vous pouvez commencer par ce tome même si c’est mieux d’avoir lu le reste, mais cela ne vous empêchera en rien d'apprécier cette lecture.
Dans l'ensemble, c'était une très bonne lecture. Un roman passionnant, rempli d'action, de faits historiques, de rebondissements et de suspense. J'ai aimé être baladée entre la France actuelle et l'époque de la guerre civile en Irlande du Nord.
Rien ne m’a déçue dans ce roman. Dans un premier temps, ce qui m’a le plus emballée dans ce livre, ce sont les personnages. Cette équipe de flics est passionnante, bien travaillée avec une grosse profondeur psychologique. Je trouve que toutes les personnes de cette équipe se complètent parfaitement. L'histoire était également très intéressante : j'ai bien aimé l'enquête qui se déroule à notre époque, mais ce que j'ai le plus aimé ce sont les flashbacks. Moi qui adore l'Irlande, j'ai adoré me retrouver en Irlande du Nord, en pleine guerre civile. C'était très bien documenté. J'ai aimé les côtés religieux, politique et folklorique abordés ici. C'était passionnant. Le tout sous une plume très agréable et fluide. C'était un très bon livre et j'ai hâte de retrouver cette équipe.
Entre quête mystique et enquête policière.
Une intrigue qui trouve ses origines en Irlande du Nord et retrace l'histoire de l'IRA, depuis les manifestations pacifiques des catholiques jusqu'aux derniers actes terroristes, en passant par le tristement célèbre Bloody Sunday. L'auteur, en parallèle d'une enquête se déroulant à Paris, retrace les conflits de ces deux communautés religieuses d'Irlande du Nord qui se sont combattues durant des décennies et dont toutes les flammes ne se sont pas éteintes avec la signature de la paix.
Les personnages sont attachants et souvent drôles et l'écriture de Nicolas Lebel est à la fois simple et littéraire.
Un très bon polar, mêlant politique et ésotérisme, qui captive du début à la fin.
Irlande , l'IRA, les catholiques, les protestants, la guerre. Ensuite les attentats et incendies criminels . ça chauffe très fort mais l'équipe du capitaine Mehrlicht est sur le coup. Enquête passionnante et beaucoup d'humeur !
Une découverte détonante avec le capitaine mehrlicht et son équipe. Une rencontre qui envoie du lourd, du très très lourd, me donnant envie de découvrir les précédentes enquêtes.
Je ne savais pas réellement à quoi m'attendre avec ce thriller et je suis loin d'être déçue. Ça démarre sur les chapeaux de roue et malgré quelques moments d'accalmie on retrouve un rythme assez constant. D'autant plus que l'histoire nous mène à travers deux époques : celle de l'IRA des années 70 et notre époque actuelle.
Et je dois dire que c'est enrichissant à tout point de vue mais en particulier sur le folklore irlandais. C'est écrit de telle sorte qu'on s'imagine sans mal cette période assez sombre où la guerre civile était plus que présente et les victimes nombreuses.
Vous l'aurez donc compris, c'est sur ce fond que s'appuie l'enquête. Une enquête menée par le capitaine Mehrlicht, personnage haute en couleur et au caractère explosif. Il a accompagné de Dos Santos et Sophie Latour, ses lieutenants, et qui ne sont pas en reste niveau personnalités. Avec eux pas le temps de s'ennuyer une seule seconde et pourtant chacun à leur façon ils dissimulent certaines blessures. Chose que j'espère développer avec les précédents opus. Mais ce sont ses failles qui les rendent humains et peut-être d'un côté plus abordable.
Ainsi l'intrigue nous promène entre l'Irlande et Paris. Malgré une découverte assez rapide du coupable, j'ai trouvé plaisant de suivre l'évolution et les choix qui ont mené à notre instant T, c'est-à-dire au premier meurtre dans un pub irlandais.
Je ne sais pas si j'ai vraiment ressenti de la peine pour notre assassin mais je peux certifier qu'il ne m'a pas laissée indifférente comme aucun des protagonistes d'ailleurs. Ainsi on suit l'enquête au fur et à mesure entrecoupé par ce que j'appellerai des scènes de vie. Ce n'est pas seulement des flics au travail que l'on suit mais également des flics en mode off. Et donc l'intrigue continue, malmenant nos chers enquêteurs jusqu'au point final. Et quel point final !
A dire comme ça, ça peut paraître facile mais je n'aurais pu imaginer un autre final. Pour moi, elle conclut à la perfection cette intrigue.
En bref, une Irlande que l'on découvre d'un point de vue historique, des personnages haut en couleur, une intrigue et une enquête menées aux petits oignons. Ici tout est réuni pour passer un excellent moment.
Le capitaine Mehrlicht et ses équipiers les lieutenants Latour et Dossantos ne sont pas à la fête sur leur 4ème enquête.
C'est pourtant bientôt Pâques, et ils ne vont pas partir à la recherche d'oeux mais d'une sorte de gnome maléfique , amateur de barbecue à la sauce diable. ça crame sec dans Paris et en plus tous ceux qui passent au grill sont anglais ou irlandais !
Mehrlicht a beaucoup de mal à comprendre pourquoi le croquefeu, ou far darrrig selon que l'on se trouve de coté ou l'autre de la manche, vient faire ça cuisine expiatoire sur le territoire français. Fumant ses gitanes à la file et jurant à tour de bras notre Kermit policier se délite, se ratatine au fil des heures qui passent, et son équipe avec lui.
Bref, tout le monde part en sucette et, je l'avoue, malgré la gravité du sujet, Nicolas Lebel arrive à me faire rire. Ses descriptions autant physiques que verbales de son capitaine batracien sont hilarantes et ce savant mélange d'humour, d'histoire, et de terreur donne un résultat absolument captivant.
Au delà de l'enquête, l'auteur nous emmène dans le passé d'une Irlande détruite au fil des siècles par des guerres intestines entre catholiques, protestants et anglais. L'époque évoquée est celle des années 60/70 et entre hier et aujourd"hui se tisse peu à peu le lien destructeur qui, grâce à l'aide du superintendant anglais Tullamore va éclairer ce bûcher pascal.
Ce dernier opus est mon préféré parce que j'ai beaucoup appris sur l'histoire de l'Irlande, parce que j'ai beaucoup ri avec ce capitaine version Kermit défraichit et parce que je suis entrée davantage dans l'intimité de ce groupe de policiers atypique;
J'ai beaucoup aimé ce livre.
Les chapitres alternent entre le présent et le passé.
Le présent: des meurtres surviennent à Paris en 2016 mais ne concernent que des britanniques ou irlandais ayant eu un lien avec l'IRA
Le passé: les années 160-1790 en irlande du Nord à la frontière entre l'irlande du nord sous l'autorité britannique et la République d'Irlance.
On s'attache aux personnages tant à l'équipe de police en charge de l'enquête, qu'aux enfants vivant en Irlande du Nord qui grandissent durant cette guerre civile.
Ce livre est très instructif sur les évènements en Irlande du nord, la guerre civile, avant le processus de paix.
Le lecteur est immergé dans ce contexte de guerre civile, au coeur de la bataille
Un très bon roman
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