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Nicolas Lebel

Nicolas Lebel
Nicolas Lebel est astro-chirurgien sur Bételgeuse et opère les étoiles à c?ur ouvert jusqu'à l'heure où la libellule hulule à la lune. Le texte Les Frères du Serment est sa première épopée lyrique en alexandrins.

Avis sur cet auteur (125)

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    Couverture du livre « L'hallali » de Nicolas Lebel aux éditions Editions Du Masque

    Spitfire89 sur L'hallali de Nicolas Lebel

    Dernier opus du cycle de cette trilogie les Furies, Yvonne Chen n'est peut être pas au milieu de sa forme mais elle possède toujours son humour mordante, son franc-parler et son sarcasme, mais son armure se fend un peu. Aucun temps mort dans ce huis clos oppressant à l'ambiance étouffante. ...
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    Dernier opus du cycle de cette trilogie les Furies, Yvonne Chen n'est peut être pas au milieu de sa forme mais elle possède toujours son humour mordante, son franc-parler et son sarcasme, mais son armure se fend un peu. Aucun temps mort dans ce huis clos oppressant à l'ambiance étouffante.
    Les chapitres sont courts et Nicolas Lebel joue avec nos nerfs avec les fausses pistes et faux semblants, tout s'enchaine comme les twist plot, une lecture que je recommande.

    "La sécurité du monde reposait sur cette confiance d’être bien protégé et sur les sommes qui permettaient de l’acheter. Que cette croyance perdure était presque risible à l’heure où il suffisait de briser une vitre pour pénétrer chez les gens, de passée par une fenêtre de toit ou une porte arrière moins solide. Quant aux serrures, il y avait suffisamment de tutos et de sites dédiés sur Internet pour apprendre à les forcer ou à contrefaire une clé en moins de deux heures."

    "Je crois que quand on est mort, c'est pour de bon. C'est pour ça qu'il faut que la vie, ça soit une fête. Surtout parce qu'une fois la fête finie, il n'y a pas d'After. Le paradis, l'enfer, c'est des histoires pour calmer les excités et les criminels. Les autres en ont pas besoin. Ils savent que la vie c'est maintenant, et pas pour longtemps."

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    Couverture du livre « Le gibier » de Nicolas Lebel aux éditions Le Livre De Poche

    Spitfire89 sur Le gibier de Nicolas Lebel

    Premier opus de la trilogie les furies de Nicolas Lebel, on découvre le duo Paul Starski et Yvonne Chen, des personnalités en oppositions, pour une mystérieuse investigation, Crime, Violence, Vengeance, Amour, Accusation.

    Le commissaire Starski doit prouver son innocence, de la tension et...
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    Premier opus de la trilogie les furies de Nicolas Lebel, on découvre le duo Paul Starski et Yvonne Chen, des personnalités en oppositions, pour une mystérieuse investigation, Crime, Violence, Vengeance, Amour, Accusation.

    Le commissaire Starski doit prouver son innocence, de la tension et du suspense, d'excellente joutes verbales, une ambiance sombre, une intrigue tortueuse, un jeu de piste avec de nombreux faux semblants. Une intrigue complexe, glaçant, la plume est fluide et intense, des manipulations, la traque frôle le fantastique, un duo attachants par cette oppositions de caractères, on embarque sans regret et on se régale.

    "Si tu ne nous dit pas ce qu'on veut savoir, tu vas comprendre pourquoi "violences policières", c'est toujours au pluriel"

    "Douze ans ! Etait-ce seulement possible de rester douze années consécutives avec la même personne, à partager le même quotidien, les mêmes mètres carrés, la même histoire ressassée, le même ennui ? Les petits bobos, les vieux démons, les gros défauts qui surgissent dès que le vernis du neuf a craqué ?"

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    Couverture du livre « Peines perdues » de Nicolas Lebel aux éditions Editions Du Masque

    Spitfire89 sur Peines perdues de Nicolas Lebel

    Nicolas Lebel revient avec ce thriller qui explore la vie carcérale, Théo Pereira condamné à une peine pour homicide involontaire suite à un accident en voiture, ce dernier tua une femme qui s'abritait de la pluie sous un abris bus après que son véhicule dérapé. À chaque visite de l'époux de la...
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    Nicolas Lebel revient avec ce thriller qui explore la vie carcérale, Théo Pereira condamné à une peine pour homicide involontaire suite à un accident en voiture, ce dernier tua une femme qui s'abritait de la pluie sous un abris bus après que son véhicule dérapé. À chaque visite de l'époux de la victime Théo doit revivre cette scène afin d'obtenir sa clémence et ainsi une remise de peine devant la justice.

    Nicolas Lebel use d'un style d'écriture où le lecteur assiste en tant que spectateur devant une pièce de théâtre, une atmosphère déconcertante, une ambiance dérangeante et malsaine entre les deux protagonistes principaux, malgré la peine de Pierre Moulins il devient une sorte de bourreau surtout quand il voit l'état physique et psychique de Théo après les agressions multiple de Marco Minotti qui a fait de Théo son souffre-douleur et que cette rage vient surtout d'une vengeance de Pierre.

    Livre captivant et immersive, réflexion, incertitude, twist plot, réalité cruel, la tension et l'angoisse monte crescendo, une oeuvre atypique où les rapports s'inverse entre coupable et victime. L'auteur va aussi abordé de sujet de la radicalisation dans les prisons.

    "On ne naît pas tueur. On est contraint de le devenir par des forces irrépressibles. Son deuil en est une, selon lui. Et son désir dévorant de vengeance."

    "La mort parcourt les couloirs de Brueghel et emporte les âmes. Elle excite les appétits, les colères, les frustrations, les soifs de pouvoir, et monte les hommes enfermés les uns contre les autres jusqu’à l’éruption de sang. Parce qu’il n’y a que le sang pour laver le sang, pour cacher le sang, puis un autre sang pour laver le sang encore… Ici, chacun le pressent et prie pour que ce soit celui d’un autre plutôt que le sien quand la mécanique est lancée, et la fin inexorable."

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    Couverture du livre « Peines perdues » de Nicolas Lebel aux éditions Editions Du Masque

    Christelle Point sur Peines perdues de Nicolas Lebel

    Théo à pris 4 ans fermes, pour avoir tué une jeune femme dans un accident de la route en état d’ébriété. Incarcéré, il reçoit régulièrement la visite du veuf, Pierre Moulins, qui promet de l’aider à obtenir sa conditionnelle s’il accepte encore et encore de raconter les derniers moments de son...
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    Théo à pris 4 ans fermes, pour avoir tué une jeune femme dans un accident de la route en état d’ébriété. Incarcéré, il reçoit régulièrement la visite du veuf, Pierre Moulins, qui promet de l’aider à obtenir sa conditionnelle s’il accepte encore et encore de raconter les derniers moments de son épouse. Ce que Théo ignore, c’est que Pierre Moulins paye en sous-main le caïd de la prison pour tabasser régulièrement Théo, et qu’il n’a aucune intention de l’aider, au contraire. Enfermé dans sa rancœur et ses certitudes d’homme libre, Pierre Moulins joue un jeu délicat avec des joueurs bien plus dangereux qu’il ne le croit.
    Les romans « carcéraux » finissent mal… en général ! Le roman carcéral est un genre bien à part dans le thriller, et j’en ai déjà lu plusieurs, et à chaque fois le même malaise palpable. C’est normal, la prison est un endroit que 99 % d’entre nous croient connaitre, mais en réalité nous n’avons pas réellement l’envie de savoir ce qui s’y passe vraiment. Pour nous faire entrer en détention malgré nos réticences, il faut compter sur les écrivains. Nicolas Lebel, qui ne s’était pas encore frotté au genre, propose ici une histoire de vengeances très malsaine, en 5 actes. Le roman est écrit comme une pièce de théâtre, avec même des annotations de mise en scène, comme si ce qui se déroulait sous nos yeux de lecteurs avait tout de la tragédie grecque. Assez court et facile à lire, si l’on met de côté la noirceur du propos qui peut plomber un peu, Lebel nous raconte l’histoire d’un homme jeté dans une fosse au lion qui va le broyer. Théo, c’est vous, c’est moi, c’est l’homme lambda qui n’aurait normalement rien à faire entre 4 murs mais voilà, il y est suite à un accident de voiture. Lui le littéraire, l’instruit, le jeune père de famille se retrouve à côtoyer de bien trop près la maladie mentale, l’islamisme radical, le grand banditisme, la violence pure et la violence d’Etat d’une institution pénitentiaire qui détourne le regard. De l’autre côté du mur, un homme libre bien plus pervers, bien plus dérangé que l’homme prisonnier. Immédiatement Pierre Moulins nous est antipathique. Il est victime de la mort de sa femme mais plus on avance dans le roman, plus son statut de victime s’amenuise comme un glaçon laissé en plein soleil. Sa vengeance malsaine se retourne contre lui, et on finit par se dire que ça n’est que justice. Façon de parler car la Justice, il n’en n’est quasiment jamais question, c’est la grande absente du roman et pour cause, dans « Peines Perdues » il n’y a que de l’Injustice. Personne ne sortira indemne de cette histoire, on le pressent d’emblée et le moins que l’on puisse est qu’on n’est pas déçu ! Les personnages, à l’exception de Théo et de Moulins, sont tous très ambivalents. Que ce soit Moussa (le compagnon de cellule), Minotti (le caïd), Amine (l’islamiste), Abdel (la surveillant) ou tous les autres prisonniers et gardiens, on ne sait jamais réellement si on doit les détester ou les plaindre, cela dépends des scènes, cela dépend des actes, parfois nos sentiments envers eux changent du tout au tout d’une page à l’autre. Je l’ai dit, le tout est d’une noirceur d’encre de Chine, mais Nicolas Lebel ne laisse pas l’injustice l’emporter totalement. La fin du livre est d’une très cruelle ironie. Très crédible, douloureusement crédible je dirais même, « Peines Perdues » mérite bien ce joli titre à double sens et 4 étoiles.