Episode 3 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Trente ans après la chute de l'apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d'otages l'attend dans un appartement parisien. L'âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d'un flic à la dérive et d'un homme d'affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n'ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse. Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l'enquête à bras le corps - et certainement trop à coeur -, tandis que les meurtres se multiplient. Car l'étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d'une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale. Starski prend peu à peu conscience que rien n'arrêtera les tueurs. Pire, qu'à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d'entrer dans la Danse des Furies...
« Superbement maîtrisé. » Hubert Artus, Le Parisien Week-End « Le Gibier est un thriller complètement abracadabrantesque et addictif, joueur et roublard. Enfin et non des moindres : le duo de flic épate. » La Marseillaise « Avec Le Gibier Nicolas Lebel se réinvente en David Fincher du polar. Son nouveau roman déroule une mécanique froide et implacable dont il est difficile de s'extraire tellement il nous happe. Qui est le gibier ? Le lecteur assurément. » La Fringale Culturelle « Nicolas Lebel a l'art de tisser les intrigues à tiroirs, complexes à souhait, pour que son lecteur ne puisse jamais se convaincre tout à fait d'en avoir déroulé tous les fils. » Le Progrès « Une fois pris dans les filets de son histoire, impossible de m'échapper. Chaque lecteur devient la proie de ce polar brillant et captivant. » 20 Minutes « C'est un roman qui est tendu, qui est efficace, qui est parfois très drôle et qui nous mène littéralement par le bout du nez. » France Info « Le Gibier, la proie n'est pas celle que vous croyez. Dans un polar habilement ficelé et efficace, Nicolas Lebel met en scène la figure classique du flic cabossé par la vie. » Libération
Episode 3 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Un thriller dont l'intrigue ne cesse de rebondir.... excellent
Starski & Chen
Je n’aime pas la chasse, je n’aime pas les chasseurs (oui, je sais, les généralités, c’est mal, mais j’assume !). Je vis près d’une grande forêt, je m’y promène fréquemment et j’y croise parfois des animaux sauvages, biches ou chevreuils par exemple. Je sais aussi qu’il y a des hardes de sangliers qui s’aventurent même en lisière où on peut les croiser le soir quand ils traversent les routes. Je ne suis pas naïve au point d’ignorer qu’une certaine régulation des espèces est nécessaire… Alors lire un bouquin intitulé Le Gibier et dont les différentes parties sont rythmées par des termes issus tout droit de la chasse à courre (vraiment le type de chasse que j’exècre au plus haut point), ce n’était pas gagné ! Il fallait bien la plume terriblement efficace de Nicolas Lebel pour que j’y parvienne !
Le commissaire Paul Starski (avec un i, pas un y) et le lieutenant Yvonne Chen sont en binôme à la SRPJ parisienne. Ce matin là, ils sont appelés sur ce qui semble être une prise d’otages : des cris, une musique assourdissante (des cors de chasse) mais avant qu’ils n’aient pu intervenir, deux coups de feu retentissent et c’est deux morts qu’ils trouvent dans l’appartement. Deux hommes, un policier marseillais et le patron d’origine sud-africaine d’une firme pharmaceutique. Deux hommes que rien ne semble relier. Starski et Chen se lancent sur la piste d’une femme qui a été vue quittant l’immeuble peu de temps avant… Une femme, Chloé de Talense, que Starski connaissait très bien il y a près de vingt ans et que tout accuse. Starski entend bien l’innocenter car il en est persuadé, Chloé, sa Chloé, ne peut en aucun cas être une meurtrière. Yvonne Chen en est moins certaine mais les différentes pièces du puzzle qui s’étale sous leurs yeux semblent donner raison au commissaire : Chloé est la cible, le gibier puisqu’il s’agit d’une sorte de partie de chasse très bien organisée. Par qui ? Pourquoi ? Les chiens sont lâchés !
J’ai beaucoup aimé ce polar au suspens implacable. Dans un polar, j’aime bien être manipulée par l’auteur, et là j’ai été servie : Nicolas Lebel nous ballade du début à la fin avec cette chasse au gros gibier où tout le monde ment, ou presque. Autre atout de l’auteur, ses personnages : alors oui, le duo de flics aussi différents que possible, c’est du déjà vu (lu). Le commissaire Starski plutôt gentil, empathique, est emberlificoté dans des problèmes familiaux (sa femme le quitte, son chien vient de mourir…) et sentimentaux : on a envie de le secouer parfois, et sa coéquipière Yvonne Chen ne s’en prive pas. C’est elle qui mène la danse dans ce binôme, elle est froide, glaciale même diraient certains, réaliste, efficace, tenace. Elle n’a pas d’ami (elle n’en veut pas), pas d’attache et sa vie privée se résume à des rencontres d’un soir (deux fois par semaine) dans des bars à cocktails (mojito pour Yvonne). Alors quand Starski est à la dérive, Chen ne lâche rien, jusqu’au bout.
Je vais me plonger directement dans le second volet de cette trilogie.
J’ai bien aimé aussi le petit clin d’œil de l’auteur à ses confrères du « gang du Writers’Cthulhu » : un rôle pour chacun (l’infâme Pontaulion, Henri de son prénom !).
Nicolas Lebel est connu pour sa série du Capitaine Mehrlicht, qui a fait son succès dans le monde du thriller. Je dois reconnaître que j’ai plusieurs volumes dans ma bibliothèque mais que je n’ai jamais franchi le pas. Comme je ne fais jamais les choses dans l’ordre, j’ai commencé la découverte de cet écrivain par un roman indépendant « La piste aux étoiles » (qui m’avait beaucoup plu) et je continue avec celui-ci.
Pour cette histoire indépendante, Nicolas Lebel met en action un duo de flics aussi opposés que complémentaires. Malgré leurs défauts manifestes, l’auteur réussit à nous les rendre sympathiques. On entre en empathie avec eux et on mène l’enquête à leurs côtés. Au fil de leurs investigations, le passé des personnages reliés à l’affaire refait surface. Les évènements prennent de l’ampleur jusqu’à ce que la petite histoire rejoigne la grande. Les crimes isolés deviennent les éléments d’un complot international. Plusieurs indices se croisent et les recherches se complexifient. Mais il faut se méfier des apparences parce que l’auteur a plus d’un tour dans son sac. Il n’est pas avare en fausses pistes et sait parfaitement nous manipuler. Quand on croit avoir dénouer les fils, de nouveaux éléments viennent nous surprendre. Le scénario est empli de rebondissements, le rythme est soutenu et aucun répit ne nous est laissé.
S’appuyant sur une écriture élégante, teintée de petites touches d’humour, Nicolas Lebel met en œuvre tout son savoir-faire pour nous offrir ce polar maîtrisé de bout en bout. Sans jamais tomber dans l’excès, il entraine le lecteur dans une aventure passionnante et déroutante. Une fois lancé dans cette affaire, j’ai été happé par l’intrigue tortueuse qui m’en a fait voir de toutes les couleurs. Ce coup-ci, Nicolas m’a vraiment impressionné, au point que je vais essayer de caler ses autres livres dans mon planning de lecture à venir. Promis !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/07/12/671-nicolas-lebel-le-gibier/
STARSKI ET "OUCH!"
En premier lieu l'auteur qui delaisse son personnage fétiche de Merlich pour nous présenter Starki.. avec un I et sa coéquipière Chen (spécialiste du marbre ,que ce soit en expression ou lié à sa profession qui rencontre pas mal de cadavres )
On apprends toujours avec Monsieur Lebel Nicolas .Et dans cet opus il s'agit de Traque (pas de trac hein ...?! Ce n'est pas la même chose ) .Petit à petit avec un protocole bien précis les événements s'enchaînent vers l'implacable vérité.
On change d'avis .....on croit la théorie de l'un puis de l'autre pour s'apercevoir que "C'est au pied du mur qu'on voit mieux....le mur!" (Pour reprendre Pierre Desproges)
Un très bon polar qui permettra au lecteur de connaître cet auteur facétieux et drôle sauf que là pour le coup ......
Starki ..avec un "i" ... .nous confirme qu'il fait bien equipe avec un "Ooutch!" ...
Pour comprendre mon allusion...ma foi ,lisez "Le gibier " parce qu'en plus de découvrir le déroulement de la chasse à courre vous en découvrirez les coups lisses .
Une technique très bien rodée de cet auteur qui aime le "corps en saignant " ,paraît il .
(Enfin moi je dis ça....)
L’auteur donne congés à son Capitaine préféré pour mieux se renouveler, reprenant habilement les grands principes de la chasse pour nous entraîner dans une intrigue bigrement machiavélique, redoutablement bien construite et même sournoisement menée… Tant et si bien qu’on en vient à se demander qui est vraiment le Gibier !
Happé dès les premières pages de ce polar particulièrement sombre et dangereusement original, le lecteur se laisse – volontiers mais à l’insu de son plein gré – mener par le bout du nez de fausses pistes en faux semblants, de cadavres en rebondissements, sans se voir accorder le moindre temps mort avant de recevoir le coup de grâce et ne prendre conscience du piège dans lequel il est tombé qu’une fois la dernière page tournée.
Pour l’occasion, Nicolas Lebel nous a présenté le Commissaire Paul Starski (Oui, avec un “i”) et son Lieutenant Yvonne Chen, un duo d’enquêteurs détonant et singulier qui n’a rien de commun pour fonctionner et qui, pourtant, fonctionne tout à fait. Si je n’ai pas ressenti pour eux la moindre empathie (Désolée mon pauvre Starski mais, dans la bibliographie du Sieur Lebel, mon petit cœur de lectrice passionnée est déjà pris et conquis par le Capitaine Mehrlicht !), force est de constater que cette enquête n’était faite que pour ces deux limiers-là, que l’auteur a pris soin de construire en substance et avec profondeur… Pour mieux les malmener, et le lecteur avec eux, cela va sans dire !
D’une plume fluide, à la fois élégante et acérée, avec un style vif, un brin cynique mais particulièrement soigné, Nicolas Lebel nous offre un récit bien plus malin et complexe qu’il n’y paraît, qu’il a d’ailleurs su agrémenter d’éléments historiques intéressants et enrichissants à souhait pour un roman policier intelligent et audacieux… A plus d’un titre : Fallait-il en douter ?
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/04/chroniques-2021-le-gibier-de-nicolas-lebel.html
Le commissaire Paul Starski (avec un I c’est important, pas celui qui bosse avec Hutch !…) n’est pas au mieux de sa forme. Albus son fidèle compagnon « à quatre pattes » (un setter irlandais de quinze ans) semble être arrivé au bout de son chemin. Sa collègue, la lieutenante Yvonne Chen, bien incapable de faire preuve d’empathie (ou tout du moins de se donner la peine de le feindre …) et lui-même sont en intervention et se rendent sur les lieux d’une prise d’otage. Après une vaine négociation, deux corps seront retrouvés dans l’appartement : celui d’un policier marseillais et celui d’un homme d’affaires sud africain …
Ça ne va pas être aisé pour Starski de mener de front une enquête au cours de laquelle réapparait (et est suspectée …) sa petite amie d’adolescence (Chloé de Talense) et de faire face – par la même occasion – à la disparition de son complice canin – qui aurait d’après le vétérinaire absorbé de la mort aux rats (???!!!…) Cerise sur le gâteau, Florence a décidé de demander le divorce et de partir avec leurs deux filles …
Une enquête dont le rythme est plutôt soutenu. Il faut bien suivre les évènements si l’on ne veut pas se sentir perdu dans un labyrinthe de présomptions qui troublent le jugement de notre héros (et du fait, celui du lecteur …) Car voilà, le gibier et les chasseurs ne sont pas forcément ceux auxquels on penserait de prime abord … Nicolas Lebel, comme à son habitude, ne s’est pas privé pour nous placer, ici et là, des pincées de son humour particulièrement caustique. Et c’est tant mieux ! Je ne suis – par contre – pas totalement certaine d’avoir vraiment compris la fin de l’histoire … Une suite ?…
Belle réussite pour Nicolas Lebel, qui réussit à se défaire de l'excellent Mehrlicht.
Une chasse à courre en plein Paris, donne le cadre à un polar précis, bien construit et rythmé
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