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9 novembre. Le capitaine Mehrlicht assiste aux obsèques de son ami Jacques Morel. Quelques heures plus tard, un notaire parisien lui remet une enveloppe contenant un diamant brut : l'oeil d'une statue dérobée au musée des Arts d'Afrique et d'Océanie dix ans plus tôt.
De leur côté, les lieutenants Latour et Dossantos sont appelés pour constater un suicide, puis assistent à la défenestration d'une femme qui avait réclamé la protection de la police. Les deux victimes avaient un point commun : elles travaillaient ensemble au musée.
La chasse au trésor organisée par Jacques vire alors au cauchemar. Que cherchent ces anciens légionnaires, qui apportent la guerre à Paris dans un jeu de piste sanglant jalonné de cadavres ? Mehrlicht et son équipe ont quarante-huit heures pour boucler cette enquête sous haute tension, dans laquelle bouillonnent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le monde en ce début de xxie siècle.
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Le Capitaine Mehrlicht est en deuil, son vieil ami Jaques à finalement été vaincu par le cancer. Alors qu’il s’apprête à prendre quelques jours de repos pour noyer son chagrin, il est convoqué par le notaire de son ami qui lui a légué, entre autres babioles, un diamant. Le souci, c’est que ce diamant est porté disparu depuis plusieurs années, lui est plusieurs œuvres d’art ont été volées lors du déménagement de deux musées, déménagement qui a eu lieu sous la responsabilité de Jacques. Mehrlicht, soucieux de préserver la réputation de son ami, accepte de collaborer avec la brigade spécialisée, l’OCBC. L’enquête prend un tour tragique lorsque les protagonistes impliqués à l’époque dans le déménagement commencent à se « suicider » l’un après l’autre.
Quel plaisir de retrouver l’équipe haute en couleur de l’impayable capitaine Mehrlicht pour cette nouvelle enquête, cette fois-ci dans le monde feutré du trafic d’œuvres d’arts. Enfin feutré, il faut le dire vite car deux ex-légionnaires reconvertis mercenaires tuent et torturent à tour de bras les témoins gênants tout au long du roman ! Si l’intrigue de base est parfaitement claire et intéressante à suivre, le roman vaut surtout pour sa galerie de personnages. Qu’ils soient récurrents ou des passages, ils ont tous une personnalité forte, affirmée, parfois excessive. Ici, la palme revient à Cuvier, un capitaine de police hautement incompétent. Lecteur assidu du magazine « Le Point », ce qui l’a rendu très con (Nicolas Lebel a visiblement un sacré compte à régler avec « Le Point »), Cuvier est une caricature d’imbécile à haut potentiel de nuisance, les pires… L’enquête est double, car Mehrlicht d’un côté et son équipe de l’autre sont sur la même affaire et ne s’en rendent compte qu’à la moitié du roman. Parallèlement, deux tueurs impitoyables suivent également le même itinéraire, pour faire le ménage. Il y a aussi des sous-intrigues, notamment concernant Dos Santos et ses anciens amis encombrants d’extrême droite dont il n’arrive pas à se débarrasser. Ces sous-intrigues sont là pour donne rune colonne vertébrale à toute la saga, une sorte de fil rouge. Tout cela est raconté dans un style très fluide et agréable, perpétuellement teinté d’humour. Par exemple, au détour d’une ligne, on évoque un cadavre qui s’appelle Olivier Roneck, une « private joke » d’un gout délicieux s’il en est !Et puis, ce que j’apprécie tout particulièrement, Lebel ancre ses intrigues les deux pieds dans l’actualité, évoque sans détour les politiques, les faits d’actualité, tout cela rend ses intrigues modernes, crédibles et efficaces. Si quelquefois certains personnages peuvent paraître un peu outranciers, c’est pour mieux nous les rendre attachants ou drôles, parfois les deux à la fois. Comme pour les romans précédents la fin est trépidante, en forme de course contre la montre et de chasse au trésor. Elle est aussi plus noire et tragique je ne l’avais imaginé. Au final, la seule chose un peu décevante dans ce roman, c’est son titre bateau et sans imagination, Sinon, pour le reste, c’est tout bon.
Mon premier polar de Nicolas Lebel et certainement pas le dernier.
Le capitaine Mehrlicht vient d'enterrer son ami, flic lui aussi et voila qu'il est entraîné dans une enquête de vols d'objets d'art auxquels le défunt est suspecté d'avoir participé.
A cela s'ajoute des suicides en série.
Certes l'enquête ne connaît pas de temps mort mais l'intérêt de ce roman réside dans la qualité de l'écriture et les dialogues souvent caustiques.
L'équipe de Mehrlicht est haute en couleur, sans compter un commissaire pâlichon et un chef d'équipe cinglé qui vient mettre la zizanie dans l'équipe.
Les clichés dénoncés à la pelle sont croustillants.
504 pages dévorées en un clin d'oeil.
Je crois qu'il s'agit ici du premier roman de Nicolas Lebel que je lis, et je dois dire qu'il s'agit d'une très belle découverte.
On y trouve de l'action, de l'intrigue, des personnages hauts en couleurs, le tout assaisonné d'humour.
A l'occasion, je relirai cet auteur.
Voilà le troisième opus que je lis de Nicolas Lebel mettant en scène le capitaine Mehrlicht. Et c'est toujours un plaisir de le lire si ce n'est plus.
D'autant que l'intrigue grime petit à petit en tension pour nous offrir un final aux petits oignons. Mais surtout l'auteur continue à développer la psychologie de nos personnages pour mon plus grand plaisir.
Je vous parle aujourd'hui de Sans pitié ni remords de Nicolas Lebel aux éditions Le livre de poche.
Il y a bien deux choses que j'apprécie chez Nicolas Lebel :
sa façon d'exploiter un fait d'actualité, de l'intégrer à son histoire et de parvenir à nous y intéresser
la façon dont il fait évoluer ses personnages livre après livre. Comme je l'ai déjà dit, on s'y attache car ils sont maladroitement imparfaits.
Ici, dans ce troisième tome des aventures de Mehrlicht, on reprend de suite quelques jours après la fin de Le jour des morts mais surtout après la terrible nouvelle que Daniel Mehrlicht apprend. Pas de mystères, car c'est dit dans la quatrième de couverture, il s'agit donc de la disparition tragique de son ami le plus proche, Jacques Morel.
Mais comme de son vivant, ce dernier lui laisse une dernière surprise, un dernier message. Et voilà que cela va les entraîner sur une piste artistique et macabre.
En effet, Mehrlicht va devoir suivre les traces d'une statue dérobée il y a des années à travers un jeu de pistes pendant que Dossantos et Latour, ses lieutenants, vont enquêter sur des suicides inexpliquées.
A partir de là, peu de doutes que l'intrigue va devenir complexe pour nos protagonistes qui ne sauront plus sur quels pieds dansés face à tous ces cadavres.
Une intrigue principale où l'on voit évoluer nos personnages sous une tension constante devant une enquête qui va se révéler être un véritable casse-tête. Mais c'est surtout l'occasion de les voir lutter contre leurs propres démons, chose qui est loin d'être évidente.
Et je vous le dis, ces deux choses mélangeaient nous offre un véritable feu d'artifice d'émotions.
Surtout qu'à cela se rajoute le point de vue des coupables et du déroulé de leur plan, incluant pas mal de meurtres, ne faisant qu'ajouter une certaine tension dans l'histoire. La sensation qu'une course contre la montre commence ne laissant que très peu de répit aux protagonistes mais aussi aux lecteurs.
Et même ces moments de répit possèdent une certaine tension car tout le monde reste sur le qui-vive faisant craindre l'instant d'après.
Sans pitié ni remords n'est pas un livre qui commence dès le début sur les chapeaux de roues. Au contraire, l'auteur nous pose les bases en nous expliquant les aboutissants de chaque chose, de chaque acte et de ce qu'il pourrait advenir si jamais.
Et je crois bien que c'est une des rares fois où quelqu'un parvient à retenir mon attention et susciter de l'intérêt sur un sujet qui ne me passionne pas outre mesure... à savoir l'art et la peinture en général.
Là où je peux trouver l'art ennuyeux sur certains points, ici ce que j'ai trouvé intéressant c'est le pan historique qui y est développé. Comprendre dans quelles circonstances certaines oeuvres se retrouvent dans nos musées aujourd'hui et les problématiques que cela peu soulever tant d'un point de vue politique que d'un point de vue éthique...
Alors, que l'on soit d'accord, j'ai quand même trouvé quelques longueurs à certains moments mais rien qui gâche la lecture dans son ensemble.
Si le temps est pris pour poser les fondations de l'histoire, tout fini par s'enchaîner très vite, donnant à l'intrigue une atmosphère pesante, oppressante, avec la sensation de manquer de temps pour tout.
Plus j'avançais dans ma lecture et plus j'avais la sensation d'être acculée contre un mur, essayant de trouver une solution qui tardait à venir. D'autant plus que dans cette intrigue, nos protagonistes se confrontent aux conséquences de leurs propres choix qu'ils soient professionnels ou privés... Et croyez-moi, que cela entraîne des moments d'émotions fortes, positives et négatives, et que cela touche de près les personnages principaux et secondaires mais aussi le lecteur.
Chacun se dévoile dans cette affaire. Après tout, l'humain n'est pas une machine et il est difficile d'avancer sans s'égratigner un peu. C'est d'ailleurs ce que nous offre un peu le dénouement qui se fait pour le moins rapidement sans qu'on se retrouve frustrée par un manque d'explications. C'est un dénouement percutant et efficace.
En bref,
Sans pitié ni remords pourra vous prendre aux tripes et vous laisser quelque peu sonné après avoir tourné la dernière page.
D'une intrigue principale abordant l'art et tout ce qui tourne autour (la corruption, le pillage, la conservation...) l'auteur parvient à capter notre attention doublement, en mettant en péril nos protagonistes à travers leur enquête mais aussi à travers leurs choix personnels.
C'est prenant, malgré quelques longueurs explicatives, et on s'accroche pour connaître le dénouement de l'intrigue mais pas que.
Si vous n'avez pas encore découvert cet auteur, je ne peux que vous le conseiller. Et vite !
J’ai aimé les personnages, le capitaine Daniel Mehrlicht et sa gueule de batracien, flic un peu désabusé, fumeur invétéré, les lieutenants Mickael Dossantos, spécialiste du code pénal, et Sophie Latour, la femme flic atypique au caractère bien trempé, l’inénarrable Cuvier et ses expressions déformées toutes plus drôles les unes que les autres, le médecin légiste Carrel. Tous des personnages qui ont de l’épaisseur, une vraie dimension, servis par des dialogues croustillants et beaucoup d’humour noir. Mais je suis passée un peu à côté de l’intrigue, complexe, dans le milieu du trafic d’œuvres d’art. Le roman m’a tenue en haleine pour une bonne moitié, puis j’ai décroché, lassée des énigmes laissées par Jacques Morel autour de Baudelaire. Et j’ai beaucoup moins aimé les pages consacrées au russe Vlad et au Corse Luciani décrivant par le menu leurs faits de guerre, et surtout de torture. Mais c’est tout du polar efficace qui respecte les codes du genre.
L'histoire débute au cimetière de Montparnasse. Le capitaine Mehrlicht assiste avec son équipe aux obsèques de son meilleur ami Jacques Morel.
Mehrlicht reçoit chez le notaire une enveloppe contenant un diamant, qui est un œil d'une statue volée dix ans avant lors d'un déménagement d'un musée.
Telle une chasse au trésor ou un jeu de piste cette enquête se rapproche d'une autre et en 48h tout est résolu.
L'intrigue est captivante, le suspense est présent jusqu'à la fin et le tout est ponctué d'humour noir, de situations cocasses et de quelques anagrammes.
Mon "premier" Nicolas LEBEL est une chouette découverte, je remercie #lecteurs.com #explorateursdupolar et #lelivredepoche et il me tarde de lire les autres aventures de Mehrlicht et son équipe.
Bourré d’humour et de cynisme, un thriller sous forme chasse au trésor dans un univers Baudelairien.
Partir sur un troisième opus quand on a oublié les deux autres aurait pu être casse-gueule. J’ai débuté les aventures du capitaine Mehrlicht par Sans pitié, ni remords. Le hasard fait bien les choses. Il peut se lire indépendamment des deux autres, ça tombe bien !
Passons rapidement sur l’intrigue. Mehrlicht, le flic vert à la face de grenouille et au pardessus hors d’âge, hérite au décès de son ami Jacques Morel, d’une enveloppe contenant un diamant brut. Il s’agit de l’un des yeux d’une statue africaine, le Gardien des Esprits. Une pièce « d’art premier », disparue MAOO lors de son déménagement. Merlicht prend un congé et son équipe se retrouve sous la coupe du capitaine Cuvier maître con, imbu et crétin notoire. Curieusement, une épidémie de suicide s’emballe. Les lieutenants Latour et Dossantos sont appelés sur la scène de l’apparent suicide d’un retraité et dans la foulée chez une femme qui, se sentant menacée, s’est défenestrée. Les deux « suicidés » ont un point commun. Ils travaillaient ensemble au MAOO. C’est le début d’une chasse au trésor. Mehrlicht se retrouve avec le capitaine Bénédict Kabongo sur le dos. Ce flic de la Police des Arts poursuit depuis 12 ans cette statue disparue. Moralité, exit les congés. Mado attendra Mehrlicht car la chasse au trésor commence. Et là le délice commence pour le lecteur.
Si les personnages sont marqués et se différencient chacun des autres. Certains ont hérité des opus précédents d’une histoire. La lieutenant Latour, seule femme de l’équipe calme sa situation amoureuse. Dossantos lui est toujours enchainé à ses anciens amis frontistes et Cuvier porte son incompétence. D’autres arrivent dans cet univers. Les méchants. Le corse qui revient des années après le vol et qui s’enfonce dans une folie plus que jamais meurtrière. Le russe, Vlad, assassin sans foi ni loi, éternel amoureux, regrette de passer sa vie à tuer quand il n’est pas enchainé par le corse par la drogue et des paroles mielleuses. Les personnages de Lebel sont précis et partagent tous une vision assez sombre, parfois désabusée, mais sont tous à fond dans leur rôle.
Reste maintenant à parler du roman. C’est bourré d’humour et de cynisme. Ça style fuse de traits d’esprits. La séquence des obsèques est fabuleuse. Le lecteur se bidonne. Mais c’est aussi pour Lebel l’occasion de poser une réflexion à travers les blagues racistes et pourries de la sonnerie de téléphone de Mehrlitch et sa manière de se défendre des accusations de racisme. Les situations sont désopilantes. Les acrostiches et hémistiches laissées par Morel sont un délice et l’occasion pour le lecteur de jouer et de les découvrir avant de tourner la page. La chasse au trésor dans l’univers Baudelairien est délicieuse. Et l’hommage de Lebel à ses camarades d’écriture, est un clin d’œil appréciable et dynamique.
Mais, cela ne doit pas nous faire oublier qu’il s’agit bien un thriller. Sans pitié, ni remords prend aussi une tournure très noire, tachée par de nombreuses scènes violentes. Les tueurs sont sans limite. La narration est précise, affûtée. Lebel maitrise le suspense et le dose savamment. Il jongle entre les genres. Le lecteur rit et frémit. Définitivement, Sans pitié, ni remords est un excellent livre. Il va falloir que je me rabatte sur les deux premiers opus.
Une statuette-fétiche volée dans un musée avec une fortune en bijoux et pierres précieuses. Les explorateurs (aux patronymes directement issus des "Sept boules de cristal") l'ayant ramenée en France mystérieusement morts l'un après l'autre. Un policier qui use approximativement des dictons les plus éculés en intervertissant leurs termes... Les références aux aventures de Tintin ne manquent pas dans ce polar qui m'a complètement subjuguée ! Une enquête construite d'une part comme une chasse au trésor ludique dont le guide serait Baudelaire et, d'autre part, comme un thriller cauchemardesque dans lequel les cadavres s'accumulent jusqu'à "faire danser les croque-morts". Un capitaine de police dont le physique évoque immanquablement celui de Kermit la grenouille, misanthrope et humaniste à la fois, au discours engagé et aux amitiés fidèles. Une écriture imagée, fluide, alerte, qui ne laisse rien de côté et sait aussi bien plonger dans les âmes tortueuses que dans les verres de bon vin. Une narration précise, affûtée, qui entretient le suspense tout en ménageant des pauses réflexives, intimistes... La liste des qualités que j'ai trouvées au roman de Nicolas Lebel est longue !
"Sans pitié ni remords" joue sur les montagnes russes de tous les points de vue, de tous les registres et de tous les genres et c'est jubilatoire ! Nicolas Lebel parvient à placer son roman juste à la lisière entre pure fiction et constat documentaire sur l'état du monde. Son intrigue résonne de tous les conflits qui ont bouleversé le monde du XXème siècle et ses personnages en gardent les cicatrices physiques et psychologiques, les conduisant à agir en fonction de leur propre histoire. Comme l'objectif d'un appareil photographique, le regard porté par la fiction se modifie selon le filtre utilisé : humour, générosité et solidarité entre les membres de l'équipe de Mehrlicht (ah ! ce jeu avec l'onomastique !), tragique pour l'existence de Vlad, poésie des rapports entre Mehrlicht et Jacques, son ami décédé... et tout cela sans jamais nuire au déroulement de l'enquête proprement dite et à l'envie de connaître son issue. Nicolas Lebel est diabolique ! J'ai traversé un maelström d'émotions en lisant ce polar effréné. J'ai ri aux éclats, j'ai eu peur, j'ai frémi d'effroi, j'ai été émue, j'ai (presque) pleuré, j'ai été stimulée par l'intertextualité subtile ou plus affichée. J'ai adoré cette connivence que l'auteur sait instaurer entre son lecteur, son ouvrage et lui, sa manière de dépeindre notre société en se servant de ses personnages et des situations qu'ils doivent affronter, ses trouvailles langagières hilarantes, ses clins d'oeil au monde de la littérature. Et mon enthousiasme va probablement me conduire à vite vite vite aller me plonger dans ses précédents romans !
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