Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Deux siècles se sont écoulés depuis que, à la suite d'une avarie, les deux spationautes Tommy et Angela ont été laissés sur cette planète inexplorée, dans l'attente de secours.
Leurs descendants se cantonnent toujours à cette vallée où une étrange faune et flore bioluminescente leur permet de survivre. Autour s'étend un monde sombre et glacé. Et le mythe d'une Terre lointaine et d'hommes qui viendront les sauver de la dégénérescence perdure.
Pourtant John, lui, n'y croit plus. Il est prêt à partir vers l'inconnu, convaincu que leur avenir ne pourra s'écrire que par-delà les ténèbres.
Ce roman a reçu le prix Arthur C. Clarke
La personnalité des différents personnages est bien défini. L’auteur a d’ailleurs misé sur un découpage en chapitres plutôt courts et décrivant le ressenti d’un personnage donné. Le lecteur passe d’un personnage à l’autre avec aisance, car chacun d’entre eux ont des caractéristiques fort marquées.
Par contre, il est compliqué de réellement s’attacher à l’un d’entre eux. On tombe plus facilement amoureux de l’univers « Dark Eden » et de son atmosphère plutôt que de ses habitants. Néanmoins, le tout manquait de descriptifs (cependant, je comprends le point de vue adopté par l’auteur, c’est-à-dire, de ne donner au lecteur que les analyses et représentations émises par son personnage). Une carte n’aurait pas été un luxe, et je regrette que l’auteur n’est pas poussé le vice un peu plus loin en illustrant cette même carte de quelques dessins de sa flore et sa faune.
Il y a effectivement, comme annoncé par l’éditeur, plusieurs degrés de lecture. Il y a tout ce qui est relatif à la création d’un culte avec l’histoire d’Angela et de Tommy et des mystifications qui l’entourent. On en voit les conséquences, c’est-à-dire, l’obscurantisme qui en découle. On observe également, dans une civilisation primitive, la prise du pouvoir par la gente masculine et leur volonté de marquer l’histoire. Dans des proportions moindres, il est également question de discriminations (les enfants « gueules-de-rat » et « pieds-griffus »). C’est astucieux de la part de l’auteur d’avoir abordé le sujet, car inévitable avec les problèmes de consanguinité.
Enfin, je m’accorde à dire que Dark Eden est un monde autonome et régis par ses propres règles, ses propres mythes et unités de temps. L’histoire est très plaisante à lire et se lit très rapidement. J’attends d’ailleurs la suite avec impatience.
Seul bémol, je préfère de loin la couverture multicolore anglo-saxonne.
Ce livre est le premier livre de science fiction que je termine. On plonge dans l'histoire des descendants de Angèle et Tommy, 2 astronautes qui ont atteints une planète, qu'ils ont nommée EDEN et de laquelle ils n'ont pas pu repartir. Ils ont donc fondé une famille et nous sommes 160 ans après, à a 5 ème géneration, Une génération qui n'a pas connu les fondateurs et dont les ados décident de ne plus suivre les règles définies. Arrive alors le meurtre, la haine, ..L'histoire, racontée par plusieurs personnes est facile à lire par contre, l'auteur a voulu aussi sans doute montrer la déformation du langage en milieu clos en 160 ans et là cela devient pénible. Les mots se répetent par ex ( je suis triste-triste), le vocabulaire est pauvre, ...(B)
http://mon-univers-lecture.skyrock.com/3250987648-Dark-Eden.html
Avant de commencer ma chronique, je tiens à remercier Booknode de m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre que je n'aurais certainement jamais lu si je l'avais vu en librairie. Comme vous avez pu vous en rendre compte, je ne suis pas vraiment une fan de science fiction ( ce qui est un doux euphémisme). Néanmoins, je dois avouer que cette lecture ne m'a pas spécialement dégoûté du genre même si c'est loin d'être un coup de coeur.
Vous avez certainement compris avec le résumé que le protagoniste est John, une personne qui cherche à changer les mentalités de son "pays". Mais si vous lisez le livre, vous vous rendrez compte que l'on est pas toujours de son point de vue. Et je peux vous dire que ça fait du bien de voir l'histoire des yeux d'un autre personnage. Non pas que j'ai détesté ce personnage, mais je trouve que c'est rafraîchissant d'avoir un livre avec d'autres points de vue. Ça change de l'ordinaire et je pense que ça contribue au fait que l'on a pas envie d'abandonner le livre.
Malgré cela, je ne peux pas vous dire que j'ai adoré l'histoire. Certes, ça me change des bouquins de vampires et autres, mais contrairement à ceux-ci, je n'ai pas eu l'étincelle qui fait qu'on adore telle ou telle chose. D'un côté, je dois reconnaître que j'ai eu du mal avec certains aspects. Tout d'abord, on commence le livre sans vraiment savoir tout de suite ce qu'il s'est passé exactement, le pourquoi du comment. Dans certains cas ça amène du suspens au roman mais je pense qu'ici, on aurait eu besoin d'un prologue pour nous expliquer. Ensuite, il y a ce langage quelque peu...particulier. Sincèrement, c'est perturbant de voir une phrase où la personne dit qu'elle est "contente-contente". Et c'est ça tout le long du livre. Donc oui, ça m'a un peu gêné dans ma lecture. Et il y a certains mots que je n'ai toujours pas compris. Ici, on ne compte pas l'âge en année mais en "ventrée". Je ne sais toujours pas quel est l'équivalent en année. De même pour les "règles". C'est un peu énervant à la longue, surtout que ça revient souvent.
En somme, je n'ai pas spécialement aimé le livre même si je pense qu'il émet une critique envers la nature humaine, qui peu se montrer cruelle (si je ne me trompe pas. Je l'ai perçu comme ça). Je pense néanmoins que cela peu plaire à pas mal de personnes vu que c'est un genre d'histoire qui ne doit être très courant. J'espère qu'il vous plaira mieux qu'à moi.
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Je viens de commencer ce livre et pour répondre à une de vos interrogations, une "ventrée" correspond à une période de gestation c'est-à-dire 9 mois.
John l'explique au début du livre quand il dit qu'il est né 1 ventrée avant son cousin c'est-à-dire au moment où son cousin était conçu. Donc 9 mois avant.